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Ligue A : restauration pour Paris, révolution pour Saint-Raphaël

Le Paris Volley a décroché son 9e titre de champion de France en dominant Sète ce samedi en finale de la Ligue A (25-20, 28-26, 25-23). Chez les femmes, Saint-Raphaël a mis fin à l’hégémonie des Cannoises, tenantes du titre depuis 1998 !

Et de neuf ! Le Paris Volley est devenu champion de France pour la 9e fois ce samedi en dominant, à Coubertin, Sète (25-20, 28-26, 25-23). Pour décrocher ce titre, les Parisiens ont pu compter sur le duo Nicolas Hoag – Mitja Gasparini, qui ont chacun inscrit 14 points. Magique pour les joueurs de Dorian Rougeyron, qui n’avaient plus été champions depuis 2009. Et cruel pour les Héraultais, qui avaient fini la phase régulière au sommet du classement alors que les Parisiens n’avaient pris que la 6e place.

Après les quatre titres consécutifs de Tours, dont trois face à Paris en finale, une nouvelle ère débute. Le Paris Volley en profite aussi pour revenir à la hauteur de l’AS Cannes, du Racing et du PUC au nombre de titres. 

Hoag : « On n’arrivait pas à trouver la cohésion »

« La saison régulière c’était les montagnes russes, avoue Nicolas Hoag. On a eu des difficultés. On voyait qu’on avait une équipe pour gagner le titre mais on n’arrivait pas à former cette équipe. C’était beaucoup d’individualités qui jouaient bien parfois. Il y en avait d’autres qui jouaient moins bien. Mais ce n’était pas vraiment un esprit d’équipe. (…) Tout le monde savait que l’on avait de très bons joueurs mais on n’arrivait pas à trouver la cohésion entre les joueurs. C’est ça qui était très compliqué. Il y a des moments on s’est dit que ça allait être dur mais il n’y a pas un moment où l’on s’est dit "ce n’est pas possible". Les play-offs c’est une autre saison et pour nous c’était encore plus une saison différente. »

La sensation Saint-Raphaël

Chez les femmes, c’est Saint-Raphaël, qui n’avait terminé que 7e de la saison régulière, qui a remporté la finale face à Cannes, en cinq sets (27-25, 26-24, 23-25, 21-25, 15-9). Un tremblement de terre dans le volley féminin tricolore puisque les Cannoises étaient tenantes du titre depuis… 1998 ! Il s’agissait seulement de la deuxième finale de Saint-Raphaël, après celle perdue en 1993.

la rédaction avec MM