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Volley: l’ex-Central de Nantes, Moussé Gueye, signe à Lviv pour "rentrer dans la cour des grands"

Moussé Gueye avec l'équipe de France de volley en mai 2022

Moussé Gueye avec l'équipe de France de volley en mai 2022 - Icon Sport

Alors que l’ex-Central de Nantes Moussé Gueye a signé au Barkom Lviv, son nouveau club ukrainien a officialisé ce mardi la signature de l’international français. Il raconte à RMC Sport pourquoi il va jouer dans un club ukrainien qui évolue… dans le championnat polonais, l’un des trois meilleurs d’Europe.

Moussé, pourquoi avoir signé au Barkom Lviv ?

C’est une opportunité pour affronter les plus grands joueurs qui évoluent dans le championnat polonais. C’est pour moi un gros challenge qui va permettre d’aller vers l’avant, de montrer ce que je vaux. Je vais grandir sportivement (le Central mesure déjà 1m98) et progresser au Barkom. Etre appelé pour jouer dans un tel championnat, ça fait très plaisir.

Vous allez donc jouer pour l’équipe ukrainienne de Lviv…

Oui mais le club joue dans le championnat polonais. Même si Lviv est à 70km de la frontière polonaise nous évoluerons donc en Pologne à Wielun, entre Cracovie et Lodz. Au début, bien sûr j’avais un peu peur car je n’étais pas au courant de tout ça. Mais maintenant j’ai hâte de jouer pour ma première expérience à l’étranger.

Pourquoi ne pas être resté à Nantes ?

J’avais des touches au Benfica mais j’ai pris le risque de signer dans le championnat polonais. On veut toujours jouer dans les meilleures ligues d’Europe. J’ai saisi la chance qui m’a été offerte. Ça peut aussi m’aider pour l’équipe de France car le championnat polonais est réputé pour avoir des Centraux très costauds. Je rentre dans la cour des grands et je poursuis mon bout de chemin pour gagner des titres.

Qu’est-ce qu'il a manqué à Nantes, éliminé en demi-finale des playoffs du championnat de France ?

Avant tout c’est l’expérience des grands événements qui nous a manqué. On a perdu contre Chaumont qui, eux, savent jouer ces moments-là. J’avais gagné la Coupe de France 2022 avec Chaumont d’ailleurs. C’est un détail qui fait la grande différence au final, sur trois matchs. Ils savent s’imposer dans les grands moments, les moments cruciaux.

Vous vous étiez blessé à la cheville avec l’équipe de France quelques jours avant de partir au Japon pour la VNL. Comment allez-vous ?

La cheville évolue bien. Je vais chez le kiné et j’ai commencé des exercices de ré-athlétisation. D’ailleurs, l'équipe de France reste dans un coin de ma tête. L’Euro, à la fin du mois d’août, peut être un objectif. J’aimerais bien qu’on me redonne ma chance même si je sais que cette blessure a remis tous mes plans à zéro. C’est comme ça. C’est à moi de bien bosser.

Propos recueillis par Morgan Besa