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Volley: meilleur marqueur de Serie A, Théo Faure raconte sa belle saison à Cisterna

Théo Faure lors du match Cisterna - Taranto (3-2), le 19 novembre 2023

Théo Faure lors du match Cisterna - Taranto (3-2), le 19 novembre 2023 - ICON Sport

Meilleur marqueur de la Serie A avec 19 points par match, Théo Faure est revenu sur sa première saison en Italie avec Cisterna. Le jeune pointu français a aussi expliqué à RMC Sport pourquoi il était resté dans le Latium, malgré de grosses offres.

Théo, comment avez-vous vécu cette année? 

Pour ma première expérience à l’étranger, j’ai beaucoup grandi humainement et sportivement. Être le meilleur marqueur de la saison régulière de Serie A est une marque de reconnaissance assez folle.

Vous avez confirmé tout au long de la saison bien que vous ayez été attendu par vos adversaires? 

Avec l’analyse vidéo des équipes adverses, je sentais bien que mes points forts étaient étudiés et, avec l’aide du staff et de mes coéquipiers, j’ai pu souvent contrecarrer ces défenses. Cette adaptation aux défenses fût une étape importante. J’ai pu bosser tous ces détails avec le staff et ce depuis la préparation estivale après la VNL.

Toutefois Cisterna a terminé neuvième et n’a pas joué les playoffs...

On a perdu des petits points, par-ci par-là au fil de la saison. C’est frustrant de ne pas s’être qualifié pour ces phases finales mais je retiens les grosses prestations que nous avons livrées. On a perdu ces points sur un manque de stabilité, on a parfois perdu le fil de notre jeu, on a manqué de continuité et de régularité parfois. 

Pourquoi être resté à Cisterna alors que vous aviez de grosses offres?

Parmi les facteurs qui ont joué, je suis très content du travail réalisé ici. J’aime bien l’idée de continuité avec le club qui essaie de monter en puissance et de se structurer. Ce projet me plaît bien, j’aime ce public, le staff et mon cycle n’est pas fini ici. J’ai à coeur de continuer l’aventure avec Cisterna pour voir jusqu’où on peut aller ensemble. On m’a donné beaucoup de confiance et en restant ici, je rends au club cette confiance. J’espère que, à l’avenir, on pourra jouer les playoffs car c’est frustrant de ne pas y être. C’est une continuité logique. 

Mais la saison n’est pas finie avec Cisterna... 

On n’est pas en playoffs mais à partir du moins d’avril nous allons jouer le tournoi pour la 5e place. Les quatre équipes qui ont perdu le premier tour des playoffs retrouvent les neuvième et dixième de la saison régulière, donc nous, Cisterna, et Padova. Le vainqueur de ce tournoi sera qualifié pour la Challenge Cup. Le club a la volonté de grandir et une coupe européenne permet de rayonner plus largement, sur le continent. Remporter des titres ce qui fait vibrer dans une carrière et pouvoir prétendre à batailler pour des titres est ce qu’il y a de plus beau pour un sportif. 

Vous pensez à la VNL et aux Jeux olympiques? 

C’est dans la tête. Forcément. Il faut être prêt si une opportunité se présente. Mais je suis concentré sur ce que j’ai à faire avec cette course à la cinquième place qui va d’abord arriver.

En début de saison, vous nous aviez parlé de vos études. Vous avez pu avancer? 

J’ai validé les deux matières du premier semestre de ma 4e année en génie physique à l’INSA de Toulouse. C’est un enseignement à distance en totale autonomie, toujours avec le rugbyman du Stade Niçois, François Vignolles. Dans cette année un peu spéciale, c’est toujours bien de garder un lien social et de s’entraider.

Mathieu Idiart Journaliste RMC Sport