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"Je ne suis pas inquiet": Kevin Mayer assure qu'il peut encore se qualifier pour les Jeux olympiques

Le Français a abandonné le décathlon de San Diego ce jeudi 21 mars, à cause d'une gêne au "grand adducteur" côté droit. "Je ne suis pas inquiet pour me qualifier", dit-il.

Il faudra encore attendre. Kevin Mayer n'est pas encore qualifié pour les Jeux olympiques. Le Français a déclaré forfait ce jeudi 21 mars lors du décathlon de San Diego, en Californie. En zone mixte quelques dizaines de minutes après son abandon, il dit payer son "impatience" et assure qu'il n'est "pas inquiet" pour la qualification olympique.

"Je ne suis pas inquiet pour me qualifier. C'est le décathlon, on est tous 'pétés' (blessés)", a dit Kevin Mayer, selon des propos rapporté par l'Agence France presse.

"Il faut que j'apprenne à être plus indulgent avec moi-même"

"Je suis devenu mon propre coach, mon propre préparateur physique, je suis un peu mon préparateur mental aussi, il faut que j'apprenne à être plus indulgent avec moi-même, sinon ça va me tuer à la tâche" poursuit le double vice-champion olympique.

"Je me vois complètement dans un Stade de France rempli le jour J, ne vous en faites pas", assure l'athlète.

Interrogé sur son abandon ce jeudi à San Diego, Kevin Mayer explique avoir ressenti une gène au niveau du "grand adducteur": "Au bout de trois jours, je me sentais tellement bien que j'ai fait du sprint, de la longueur. J'ai fait une mauvaise retombée en longueur et j'ai senti une petite gêne".

"Je suis content d'avoir fait 100 m, longueur, poids, c'est toujours de la préparation, plus de confiance pour le décathlon d'après. Si je veux être en accord avec moi-même il faut que j'arrête de vouloir être pressé de faire les minima et que je me fasse confiance", dit Kevin Mayer, qui affirme être "son propre coach".

Après avoir renoncé à un décathlon en Australie en décembre et l'abandon à San Diego, "Kéké" devra donc aller chercher son ticket olympique en Europe au printemps. Il a jusqu'au 30 juin pour réaliser les minimas et obtenir une qualification.

Kevin Mayer a pris l'habitude des qualifications olympiques pressées par le temps comme en 2012 (obtenue début juillet un mois avant les JO après trois abandons) et en 2016 (obtenue fin mai).

Ariel Guez