EN DIRECT - France-Lettonie: Gobert, Collet, Wembanyama... Brun remonté après le fiasco des Bleus

"On tarde peut-être un peu à intégrer de nouveaux joueurs. Victor (Wembanyama) devait être là, il n'est pas là, juge Stephen Brun sur le plateau du Super Moscato Show sur RMC. Le choix, on peut le débattre parce qu'il est peut-être un peu responsable de cette déroute-là, même s'il est absent. Il y a des gamins qu'on aurait peut-être dû mettre au devant de la scène quitte à être moins fort".

Selon lui, les proches du joueur sont en grande partie responsable de son absence pour la compétition: "on se fait bananer par l'entourage de Victor Wembanyama. Ses agents veulent le protéger et le privent d'équipe de France".

"Demander à Nicolas Batum ou Nando De Colo, qui ont 35-36 ans, de faire la même chose, de passer 28 à 30 minutes sur le terrain à cet âge-là... Ils sont moins bons, poursuit-il. Forcément, quand tu as 36 ans, tu es peut-être moins fort quand tu joues des mecs de 24-25 ans. Nando n'a pas été bon, Nico Batum fait zéro point sur le premier match contre le Canada. Il est capitaine de cette équipe-là, il est passé à côté de sa compétition aussi. Il y a un garçon qui a un statut exceptionnel, Rudy Gobert, qui a été élu trois fois meilleur défenseur de la NBA et multiple fois all-star, qui arrive avec un statut hors-norme. Je l'ai défendu corps et âmes mais ça va être compliqué de continuer à le défendre".

"J'ai été très déçu de Vincent Collet et du staff de l'équipe de France, ajoute le consultant. Il y a une remise en cause totale de Vincent qui a été un adepte du jeu collectif huilé pendant de nombreuses années et qui s'est perdu sur des choix tactiques, de rotation de joueurs, de sélection aussi. La carence du meneur de jeu, on l'a payé tout le temps. Il a perdu des joueurs. Vincent, il va falloir qu'il se renouvelle. Je ne suis pas pour guillotiner Vincent Collet à onze mois des Jeux olympiques mais il est passé à côté de sa compétition".

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Balayée après les deux premiers matchs de ce championnat du monde, l’équipe de France de basket a sombré en l’espace de quelques jours. Pire résultat de l’ère moderne du basket français, la campagne 2023 inquiète, à un an des Jeux olympiques.

Un niveau de jeu loin des standards bleus, les choix du staff, le cas Heurtel... les raisons du fiasco des Bleus

"Comme vous avez pu voir, on menait à la fin du 3QT, quand on a perdu De Colo, on a perdu le fil. On menait à ce moment-là, on a perdu la raison mais on a gardé le score jusqu'à la fin. On a fait des fautes stupides qu'on n'aurait pas dû faire. On a manqué un switch, des choses qui font la différence... Tout était contre nous, mais ce n'est pas juste une question de chance. On a perdu l'énergie et l'état d'esprit qu'on avait avant."

"Nous avons eu le lead pendant tout le monde, mais ils n'ont jamais abandonné. Félicitations à eux. C'est un cauchemar nous voulions une réaction après le Canada et nous l'avons fait. Mais nous avons souffert de la même chose à la fin, nous n'avions pas le même spirit que ce que demandait la Lettonie."

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"Nous sommes une bonne équipe, c'est une grosse déception, nous devons nous remettre en question. Nous devons, tous, comprendre pourquoi nous en sommes arrivés là. Félicitations à la Lettonie. C'est décevant mais c'est le sport."

"Quand on a perdu notre général (Nando De Colo), c'était un coup dur pour nous mais ça a changé tout le momentum. On avait réussi à faire taire le public, mais quand Nando a été expulsé, ça a reveillé tout le monde. Si on ne vient pas avec la bonne mentalité, on ne peut pas gagner, c'est le basket. C'est un bon coup dans le derrière."

"J'aurais dû être un des mecs en défense, à diriger l'équipe... Les autres gars ont continué à pousser mais c'est clairement de ma faute. Comme équipe on aurait dû revenir. On avait l'opportunité de revenir. Je suis là depuis des années et ça n'est jamais tombé de notre côté."

"C'est ma plus grosse déception en équipe de France. J'ai eu de dures défaites en demies, en finale, mais là on n'a même pas été compétitifs. J'ai honte de rentrer déjà à la maison. On avait l'opportunité de rendre des gens fiers. On a besoin de l'engagement de tout le monde, de tout le basketball en France. La réaction à Paris prouvera qu'on est une belle équipe."

"J'ai parlé de tout le monde parce que c'est un échec global. Ça part de nous, c'est nous qui sommes sur le terrain. Mais après il y a beaucoup, beaucoup de choses à revoir, de questions à se poser, pas seulement les joueurs, les coachs. Quand je parle de politique, je ne parle pas de politique d'Etat. On a amené le basket français tellement haut qu'on ne pouvait pas se permettre ça. On ne peut plus se trouver d'excuses. Moi je n'ai pas été bon, je n'ai pas su réunir les gars. Si on veut faire quelque chose de grand aux JO, tout le monde doit se remettre en question. Je ne parle pas que de Thomas Heurtel. On joue pour ce qui est marqué devant, pas derrière."

"C'est une grosse désillusion mais il ne faut pas oublier qu'on est la seule équipe qui a fait trois médailles sur les trois dernières campagnes. On ne peut pas se permettre ça aujourd'hui. Il faut qu'on comprenne avant les JO pour ne pas encore être ridicules. Tout le monde doit se remettre en question avant de se chercher des excuses."

"Avant on était plus chasseur, mais là on avait moins faim, on avait trop de certitudes et on l'a payé très cher. Il faut comprendre pourquoi, on était craint et respecté, mais maintenant on a une cible dans le dos, là on avait le respect des autres équipes. Il faut trouver pourquoi ça a changé. Je ne dois pas laisser mon équipe tomber."

"A chaud, c'est une grosse déception.On a craqué mentalement, on a craqué physiquement, on n'a pas été ensemble. Ils ont été très forts aussi, ils ont fait un gros match, il ne faut pas leur retirer ça. Ce match caractérise un peu ce qu'il s'est passé depuis cinq à six semaines. On est une très bonne équipe, on l’a montré depuis quelques années, on a prouvé qu'on pouvait être au top européen et mondial plusieurs fois. On ne l’a pas montré sur cette campagne. Mais tout le monde doit se remettre en question: joueurs, coachs, fédération, même là-haut... tout le monde. Qu'on se prive de certains joueurs, qu'on perde des joueurs à cause de certaines conditions, il faut que tout le monde soit investi. C'était ma dernière Coupe du monde... J'ai loupé des étés, mais j'ai tout fait pour ce putain de maillot. Et quand on se prive de certains gars dans des compétitions comme celle-ci… On est ensemble, on met quelque chose en place. On pouvait être champions du monde. Certes, nous, les joueurs, on a déconné, mais il doit y avoir une grosse remise en question de beaucoup de personnes. Il me reste un an avec cette équipe. On a besoin de tout le monde à Paris. On a besoin de meilleures conditions. J'en ai rien à foutre de ce qui est politique, il nous faut la meilleure équipe de France possible à Paris. J'ai foiré mon dernier Mondial, ça me fait chier."

Candidate au titre avant le début de la compétition, l'équipe de France ne verra même pas le deuxième tour où elle aurait pu croiser la route de l'Espagne et du Brésil. Les Français ont mené tout au long du match et même compté jusqu'à 14 points d'avance, mais leur adresse, sensationnelle à la mi-temps, a fini par polonger dans le quatrième quart-temps. Les Bleus ont surtout abandonné beaucoup trop de ballons (20) à leurs adversaires.

La Lettonie passe devant grâceà Smits... La France est au bord du précipice !

Evan Fournier sanctionne la faute adverse, les Bleus sont devant dans la dernière minute.

Davis Bertans (14 points), impeccable sur la ligne des lancers francs.

Très belle passe de Francisco, Gobert à la finition avec un dunk rageur. La France peut prendre deux possessions d'avance désormais.

Zagars répond à Batum, ça joue à deux cent à l'heure, les deux équipes ne se quittent plus dans ce money time.

Le tension est à son paroxysme, on se dirige tout droit vers une fin de match électrique ! Les Lettons sont à trois unités, il n'y a plus qu'une possession d'écart, les Bleus n'ayant inscrit que trois points dans ce dernier quart-temps.

Gobert réussit ses lancers francs, là où Zargas, côté letton, en a abandonné beaucoup (2/7).

Faute antisportive donnée à Nando De Colo, pourtant victime d'une clé de bras... ça chauffe sur le terrain, les Bleus ne comprennent pas la décision. C'est même une disqualifiante dont il écope !! Le meneur française quitte la salle, la tête basse. La Lettonie revient à suix unités, mauvaise séquence pour les Bleus.

Tarpey se montre précieux en sortie de banc, il vole des ballons, défend, prend des shoots, obtient des fautes.

Rolands Smits écrase un dunk au coeur d'une défense française complètement absente.

Première possession en faveur de Lettonie, et un premier panier accordé à Zagars.

Evan Fournier creuse l'écart en faveur des Bleus, qui prennent le large avant le quatrième et dernier quart-temps.

Yabusele joue son duel, il est dans un grand jour. Les Français ne s'entendent pas sur un changement défensif de l'autre côté du terrain, la Lettonie en profite pour sanctionner à trois points.

Les rotations fonctionnent bien: Francisco pour le tir primé, l'interception pour Tarpey. La France reprend onze points d'avance.

Encore un ballon perdu par les Bleus, c'est le douzième qui échappe aux joueurs de Vincent Collet.

Zagars (11 points, 4/4 au tir, 2/2 à trois points, 4 passes) poursuit son show avec un tir primé et ramène son équipe à quatre points.

Faute antisportive donnée à Nando De Colo, qui offre deux lancers francs et la possession à la Lettonie.

Yabusele régale à trois points ! Les Bleus prennent onze points d'avance, plus gros écart depuis le début du match.

Fournier poursuit sa moisson derrière la ligne (21 points à 7/11, 5/7 à trois points), l'arrière des Bleus réalise un début de tournoi fantastique. Sans lui, les Bleus auraient du mal à rivaliser au tableau d'affichage.

Les joueurs de Vincent Collet affichent un pourcentage très intéressant (64%), avec notamment un incroyable 71% de réussite à trois points. La Lettonie n'est pas en reste avec 56% de réussite au tir (63% à deux points, 50% à trois points).

La Lettonie a remporté ce deuxième quart-temps 23-20. Après avoir retrouvé certaines vertus en début de match, la France souffre de ses nombreuses pertes de balle qui lui ont empêché de faire le break. Les Bleus mènent 53-49 à la pause, rien n'est fait !

Fournier (18 points, 4/6à trois points) calme la furia lettone avec un shoot longu distance. Il reste 20 secondes dans ce deuxième quart-temps.

Zagars se faufile dans la défense et franchit la dissuasion de Rudy Gobert. Il met dedans à trois points par la suite, les Lettons sont de retour à un point.

Zagars délivre une passe lumineuse qui fait rugir la salle garnie de plusieurs milliers de supporters lettons. L'ambiance monte d'un cran avec un panier à trois points qui rapproche la Lettonie à quatre points de la France. Les Bleus ont encaissé un 5-0 dans la dernière minute. Collet pose un temps mort.

Le ballon circule très vite jusqu'à Dairis Bertans qui punit l'équipe de France. Mais Terry Tarpey lui répond dans la foulée. Ce dernier obtient même la faute sur... Dairis Bertans, qui regagne le banc illico.

Batum fait tomber les 3 points dans le corner, ça en fait 10 pour lui, qui n'en avait pas inscrit un seul lors du premier match contre le Canada.

"Toi, tu roules comme un train de marchandise", indique Vincent Collet à Matthias Lessort à l'occasion d'un temps mort. La France mène de six unités et a la possession.

Trop permissive sur le plan défensif, la France permet à la Lettonie de revenir à quatre petits points. Okobo regagne le banc.

Batum (7 points, 2 passes, 1 rebond) réussit deux de ses trois lancers.

La France gâche trop de munitions depuis le début de ce deuxième quart-temps, et accumule les pertes de balle (8 dont 3 dans le deuxième quart).

Sylvain Francisco à son tour au buzzer des 24 secondes, le banc français s'est levé comme un seul homme.

Oooh le shoot au buzzer de Fournier ! La France prend le large sur la sirène grâce à son arrière, auteur d'un excellent premier quart-temps (15 points, 5/6 au tir).

Le joueur d'Oklahoma City Davis Bertans marque à trois points et obtient la faute. En feu, il récidive après un très beau shoot de Tarpey.

Les Bleus collectionnent les lancers francs, Yabusele engrange. Fournier permet ensuite à la France de mieux respirer avec un nouveau shoot primé qui fait du bien. Tout est parti d'une interception de Francisco, entré en jeu.

De retour sur la ligne des lancers francs, Gobert manque son deuxième shoot mais Yabusele a joué le rebond offensif et fait pleuvoir les fautes. L'intérieur se contente toutefois d'un 1/2, comme son coéquipier. Les Lettons sont à deux possessions.

Les deux équipes se rendent coup pour coup sur du jeu rapide, Evan Fournier se montre très agressif dans la raquette, et surtout très adroit face au panier. Il convertit ses deux lancers francs.

Panier incroyable de Yabusele, qui trouve les filets dos au panier, il convertit en plus son lancer dans la foulée, après avoir obtenu la faute ! Et Fournier qui enchaîne à trois points. Temps fort pour les Bleus, pourvu que ça dure.

Les Bleus se font martyriser au rebond et se font surtout subtiliser le ballon sur la montée de balle suivante, heureusement pour les Français, Dairis Bertans se manque derrière la ligne. Pas Guerschon Yabusele, qui remet les Bleus devant.

Bien servi par Batum, De Colo disposait d'un shoot ouvert après une pénétration de Fournier. Le Français a tergiversé, les Bleus ont perdu le ballon. Punition dans la foulée, Dairis Bertans dégaine.

Nicolas Batum se rassure d'entrée avec un tir primé, voilà qui fait du bien pour commencer.

L'équipe de France se doit une revanche, la balle est dans les mains des joueurs de Vincent Collet sur cette première possession.

Et il ne changera pas, comme l'a annoncé le sélectionneur des Bleus, Vincent Collet:

1. De Colo 2. Fournier 3. Batum 4 Yabusele 5. Gobert.

Kristaps Porzingis a fait le voyage jusqu'en Indonésie pour soutenir ses coéquipiers, mais il ne participera pas au match en raison d'une blessure au pied qui l'a obligé à déclarer forfait.

En s'inclinant aussi durement face au Canada dans le premier match, les Bleus ont sérieusement hypothéqué leurs chances de voir loin dans ce Mondial. La victoire du Canada contre le Liban (128-73) dimanche oblige même les Français à l'emporter sous peine d'être éliminés. Une défaite contre la Lettonie empêcherait mathématiquement la France de rejoindre le second tour.

Après la lourde défaite de l'équipe de France contre le Canada (65-95) vendredi, pour le premier match des Bleus de la Coupe du monde à Jakarta (Indonésie), Frédéric Weis, consultant pour RMC Sport, a exprimé sa déception ce samedi dans les Grandes Gueules du Sport. Il estime que les Tricolores n'auraient pas dû annoncer publiquement viser l'or.

"La réponse 'on aimerait faire une demie, on aimerait avoir une médaille' ce n'est pas la même que 'on vise l'or', a-t-il expliqué ce samedi dans les Grandes Gueules du Sport, sur RMC. L'or, c'est autre chose, c'est s'avancer trop. S'en vanter en disant, oui on va gagner l'or, moi ça me dérange."

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La gueule de bois est-elle passée pour les joueurs de l'équipe de France de basket ? Humiliés par le Canada vendredi pour leur premier match de la Coupe du monde en Indonésie (95-65), les Bleus ont "pris un uppercut" par les coéquipiers de Shai Gilgeous-Alexander, notamment dans un troisième quart-temps catastrophique (25-8). "On s'est fait marcher dessus physiquement et ça nous a empêcher de nous mettre en place. On s'est pris une branlée, rappelle Evan Fournier. On a perdu, ça fait chier mais on va revenir demain." Dès samedi, les têtes étaient déjà tournées vers la Lettonie, le prochain adversaire dimanche.

"On a eu une réunion, on a revu les images. On est dans la phase de rédemption. On n'a pas le choix. Il faut oublier les calculs, c'est step by step, tempère Vincent Collet. On a partagé un certain nombre de choses, on a questionné les joueurs sur ce qu’il s’était passé. Une fois qu'on leur a laissé la parole, on a fait le bilan [...] Il fallait faire un retour sur hier (vendredi). Il s'est passé quelque chose. Pour démarrer le rebond, il faut purger ce qu'il s'est passé. Ils nous ont cassé la figure. J'attends une réaction globale d'équipe."

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Alors que le Canada a humilié le Liban 128-73, les joueurs de Vincent Collet doivent l'emporter face aux Lettons, privés de Porzingis, pour continuer à croire à une qualification pour le deuxième tour.

Bienvenue sur ce live pour suivre le deuxième match de l'équipe de France de basket dans sa Coupe du monde. Balayée par le Canada en ouverture du Mondial (95-65), les Bleus doivent impérativement réagir ce dimanche à Jakarta face à la Lettonie. La victoire est obligatoire pour les joueurs de Vincent Collet, sinon c'est le retour à la maison. Coup d'envoi du match à 15h30.