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Mondial de basket: Fournier persuadé que l'équipe de France a encore "de la magie à donner"

Sur Twitter, l'arrière de l'équipe de France Evan Fournier appelle à l'union après le fiasco des Bleus, éliminés dès le premier tour à la Coupe du monde de basket.

L’énorme désillusion vécue au Mondial de basket est encore dans toutes les têtes, et ronge l’esprit des joueurs qui en ont été les acteurs. Plusieurs d’entre eux, à commencer par le capitaine Nicolas Batum, se sont exprimés sur le sujet, assumant la faillite collective et les insuffisances individuelles soulignées par le sélectionneur Vincent Collet. Éparpillés aux quatre coins du terrain par le Canada (65-95) en ouverture, l’équipe de France a pris la porte dès le premier tour d'une compétition dont ils étaient les favoris, après une défaite beaucoup plus inattendue face à la Lettonie (86-88).

Les matchs de classement ont permis de régénérer les troupes mais pas forcément de panser les plaies, encore vives. "Depuis 2019, le groupe se bat pour mettre le basket français au plus haut niveau mondial. Avec succès. Cette année, nous avons échoué dans notre mission. C’est une énorme désillusion pour nous les joueurs, et une immense déception pour vous les fans", a écrit Evan Fournier dans une publication qui s’adresse aux supporters de l’équipe de France, sur Twitter.

"Rien ne doit nous désunir"

Des pistes ont été explorées pour expliquer ce fiasco qui engage la responsabilité de l’ensemble du basket français, l’avenir du sélectionneur Vincent Collet a même été mis dans la balance, mais à l’instar de Tony Parker, qui s’était exprimé sur le sujet à notre antenne, Evan Fournier avertit sur les risques encourus à trop vouloir chercher un coupable idéal.

"Certains parlent d'arrogance ou de suffisance, la réalité est que nous n'avons juste pas été à la hauteur, martèle l'ancien de Poitiers. C'est parfois la dure réalité du sport de haut niveau, et il faut l'accepter. C'est un échec collectif, une défaillance où aucun d'entre nous ne cherche à fuir sa part de responsabilité. Moi le premier. Ni le manque de respect, ni le pointage du doigt ne nous aideront à nous relever."

Persuadé que "ce groupe a encore de la magie à donner", Evan Fournier s’est autorisé une diatribe dirigée contre "certains médias ou certaines personnalités" lesquels sont accusés par le joueur de "se réjouir de notre échec". "Rien ne doit nous désunir", exhorte-t-il.

QM