Jeep Elite: les ambitions de Boris Diaw pour les Metropolitans
Son nouveau costume de dirigeant, et les ambitions des Metropolitans en Jeep Elite
“Je me sens bien, ça va. Les choses se mettent en place, tranquillement. Je n’ai pas eu de surprise particulière, c’est exactement ce à quoi je m’attendais. On a beaucoup d’ambition, tout le monde est sur la même page. Trois victoires, c’est un bon début, même si on ne peut pas se satisfaire après seulement trois journées. On a eu du mal à gagner le dernier match (contre Limoges, ndlr), mais le fait que les joueurs reviennent comme ça dans les dernières minutes, ça montre beaucoup de caractère, et c’est bien.
L’objectif c’est d’aller en play-offs, d’aller le plus loin possible. Je pense qu’on a un effectif pour, un groupe soudé. Après il y a toujours les aléas que l’on peut rencontrer au cours d'une saison, notamment les blessés, on en a eu beaucoup déjà, et on a dû réagir rapidement avec des pigistes pour les remplacer."
Son expérience en NBA dans sa reconversion
"On se sert toujours des expériences passées, après il faut savoir trier, faire des choix. Les conditions sont très différentes ici, donc il faut pouvoir appliquer ce qui est applicable, et faire progresser le club de cette façon-là. Mais comme je le disais il faut aussi savoir ne pas s’enflammer et dire 'ok on va tout faire comme les franchises NBA'. Ce n’est pas possible."
Ses liens avec Tony Parker, président de l'ASVEL
"On échange sur tout. Avec Tony on est potes depuis qu'on a 15 ans donc on parle de tout, et notamment de nos clubs. Je suis heureux de les voir en Euroleague, c’est beau ce qu’ils ont fait ces dernières années. Je suis allé voir leur premier match et ils ont été très forts, ils ont réussi à gagner contre l’Olympiacos qui historiquement est une très grosse équipe d’Euroleague. C’est bien, c’est une fierté de voir un autre club français qui arrive à évoluer à ce niveau-là."
Son bilan du Mondial, avec le staff des Bleus
"C’était un bon Mondial, bien sûr on aurait voulu faire mieux (que troisièmes, ndlr), on veut toujours faire mieux, mais justement c’est positif de voir des joueurs avec cet état d’esprit. Arriver jusque-là, gagner deux médailles sur les deux dernières Coupes du monde, c’est déjà quelque chose de difficile. Il faut construire là-dessus à l’avenir et voir ce qu’il nous manque pour passer une étape, et aller jusqu’au bout."