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Chine: Semaine décisive pour Genesio dans la course au titre

Bruno Genesio aborde une semaine décisive dans sa quête du championnat chinois. Son club, le Pékin Guo’an, pointe à deux points du leader à deux journées de la fin.

Il lui aura peut-être fallu s’éloigner de la pression lyonnaise pour gagner son premier titre. À l’entame d’une semaine décisive pour son club, le Pékin Guo’an, Bruno Genesio est toujours en course pour remporter le championnat de Chine. À deux journées de la fin, son équipe est deuxième (64 points) de la Super League, seulement devancée de deux points par le Guangzhou Evergrande coaché par Fabio Cannavaro.

Un déficit que le technicien français tâchera de combler lors de ses deux matchs à venir: mercredi à 12h35 (heure française), face au Guangzhou R&F du Belge Mousa Dembélé, puis dimanche contre le Shandong Luneng de l’autre Diable Rouge Marouane Fellaini. Recruté pour "remporter le titre", d’après ses dirigeants, le natif de Lyon doit impérativement espérer un faux pas de ses rivaux, vainqueurs du choc entre les deux leaders au mois d’août (1-3), pour remplir cet objectif.

Une première pour un coach français

Ce serait une première pour un Français, tous ses compatriotes, de Philippe Troussier à Jean Tigana, s’étant cassés tour à tour les dents sur le championnat de l’empire du Milieu. Parti de son club de cœur en mauvais termes, largement critiqué par ses supporters après trois ans et demi à la tête de l’Olympique Lyonnais, l’entraîneur de 53 ans prouverait là sa capacité de rebond.

Son arrivée au cœur de l’été, en remplacement de l’Allemand Roger Schmidt, avait pourtant surpris les médias chinois, le quotidien pékinois Xinjingbao titrant "Bruno qui?" le jour de sa signature. Il a néanmoins convaincu sur le terrain, grâce notamment à Cédric Bakambu et Renato Augusto, l’ancien du Bayer Leverkusen, ses deux meilleurs buteurs. Des performances qui lui ont valu un surnom en Asie, issu d’une traduction phonétique de son prénom: "Bulunuo".

CP