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Coronavirus: contraint de rentrer en Chine, Bakambu s'interroge

Actuellement confiné en France, Cédric Bakambu a reçu la consigne de rentrer en Chine par son club. L'attaquant s'interroge alors que se femme est sur le point d'accoucher en pleine crise sanitaire du coronavirus.

Pendant que la France attend fébrilement le pic de l'épidémie du coronavirus, la Chine, d'où est parti le virus, retrouve des motifs d'espoir. Le pic serait en phase descendante, au point que les dirigeants de la Chinese Super League envisagent une reprise de la compétition mi-avril.

Dans ce contexte, Cédric Bakambu (28 ans) a reçu la consigne de revenir au pays par les dirigeants de son club, le Beijing Guoan, dont l'entraîneur est Bruno Genesio. Actuellement confiné en France, il s'interroge sur un départ alors que sa femme doit prochainement accoucher de son deuxième enfant. L'ancien joueur de Sochaux précise aussi qu'il devra observer une période de quarantaine et que son arrivée en Chine est attendue, au plus tard, le 28 mars. 

"Ça fait peur"

"On se pose quand même des questions, confie-t-il dans L'Equipe. Ça fait peur. En plus, je vais laisser ma famille et partir seul. Ce n’est pas évident Déjà, lorsqu’il n’y a rien, c’est chaud de partir loin de sa famille. Alors je vous laisse imaginer la scène: je dois rentrer en Chine au moment où une épidémie s’y achève à peine. Mais il faut faire avec."

L'ancien joueur de Villarreal, transféré contre 40 millions d'euros au club chinois en janvier 2018, redoute surtout de laisser sa famille en France, en plein confinement. "C’est le fait que le virus soit arrivé en France, confie-t-il au sujet de sa plus grande crainte. Je suis actuellement confiné dans mon domicile parisien, avec ma femme et mon fils. Dans ce climat, sortir de chez soi et aller loin, ce n’est pas évident à envisager. Et ma femme, qui est enceinte de notre deuxième enfant, doit rester ici. Sachant que je dois partir sans savoir quand je peux revenir pour revoir mon fils et ma femme, qui doit accoucher dans un mois. C’est ça qui est le plus difficile à vivre."

NC