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Copa sudamericana: incroyables scènes d'émeutes entre joueurs après Universitario-Gimnasia

Le match de Copa sudamericana entre le club péruvien d'Universitario et les Argentins du Gimnasia (1-0) a dégénéré en violente bagarre générale après le coup de sifflet final, jeudi.

Le football a laissé place à de violentes scènes de bagarre après le match entre le club péruvien d'Univeristario et les Argentins du Gimnasia (1-0) en phase de poule de la Copa Sudamericana, mercredi. Quelques instants après le coup de sifflet final, plusieurs joueurs de l'équipe argentine ont d'abord entouré l'arbitre de la rencontre pour protester contre ses décisions dont celles d'expulser deux joueurs de leur équipe (Ignacio Miramon et Franco Torres).

Accusations de racisme et violents coups de pied

Puis les choses ont dérapé quand Leonardo Morales, défenseur du Gimnasia, s'en est pris verbalement à ses adversaires. Un gros attrouppement s'est alors formé entre joueurs, membres du staff, sécurité du stade et même policiers en boucliers. La tension est montée d'un cran avec des coups échangés entre joueurs, mais aussi sur des agents de sécurité.

Le gardien d'Universitario, José Carvallo, a été l'un des protagonistes de ces scènes hallucinantes. Déjà particulièrement remonté dans les échauffourées, le vétéran de 37 ans a dégoupillé en se précipitant vers le joueur adverse, Agustin Ramirez avant de lui asséner un violent coup de pied dans le dos. L'international péruvien (8 sélections) a aussitôt été pris à partie par des joueurs du Gimnasia dont Erik Ramirez, photographié en train de lui asséner un violent coup de pied au niveau de la hanche.

Selon les médias argentins, Marcelo Gallardo aurait refusé l'OM – 17/06
Selon les médias argentins, Marcelo Gallardo aurait refusé l'OM – 17/06
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Les raisons de ce pugilat restent assez floues mais semblent mêler frustration (le Gimnasia est éliminé de la compétition), chambrage et peut-être racisme. Côté péruvien, certains voix s'élèvent en effet pour dénoncer des insultes racistes lancées par des joueurs du Gimnasia en direction de ceux d'Universitario.

Le capitaine de l'équipe péruvienne, Aldo Corzo, a lui pointé du doigt des violences comme un membre de son staff. "S'ils s'en prennent à deux à l'accesoiriste, nous devons évidemment le défendre, a-t-il lancé. J'ai l'impression qu'ils ont commencé parce qu'ils étaient frustrés par le résultat du match. Le combat, c'est du football, c'est quelque chose qui reste sur le terrain."

NC