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Brésil-Argentine: l’image invraisemblable de "Dibu" Martinez qui bondit sur un policier

Fou furieux du traitement musclé réservé par la police brésilienne aux supporters argentins, Emiliano "Dibu" Martinez, gardien de l’Argentine, a bondi sur l’un d’entre eux avant le match au Brésil (0-1), mardi au Maracana.

Le choc entre le Brésil et l’Argentine (0-1) a donné lieu à des scènes de violence dans les tribunes du Maracana entre les forces de l’ordres locales et les supporters adverses, mardi. Le traitement musclé réservé aux visiteurs a provoqué l’indignation des champions du monde qui ont refusé de démarrer la rencontre tant que les choses n’étaient pas revenues à la normale. Avant cela, de nombreux joueurs s’étaient rendus au pied de la tribune où avaient pris place les Argentins pour hurler aux policiers de cesser cette violente répression.

Les joueurs argentins choqués

Fou furieux, Emiliano "Dibu" Martinez, gardien de but argentin, est même physiquement intervenu. Le joueur d’Aston Villa a bondi du bord du terrain vers le bas de la tribune pour empêcher un policier brésilien de frapper un fan argentin. Deux membres des forces de l’ordre sont alors intervenus pour demander à Martinez de ne pas envenimer les choses.

Face à un tel déferlement de violence, Lionel Messi a invité tous ses partenaires à rejoindre les vestiaires. Le coup d’envoi du match a été donné avec 30 minutes de retard. Les champions du monde 2022 ont redonné un peu de baume au cœur à leurs supporters en s’imposant sur le sol du rival honni. Un succès longuement célébré en leur compagnie après le coup de sifflet final. Dibu Martinez a, lui, remis, son maillot à l’un des supporters.

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Face à la presse, de nombreux joueurs argentins ont dénoncé le traitement honteux réservé à leurs supporters. "Nous ne pouvons pas tolérer ça, c’est une folie et ça doit se terminer", a lancé Lionel Messi sur son compte Instagram. "Nous avons vu comment ils frappaient les gens", a aussi lancé l’octuple Ballon d’or devant les médias. "La même chose s'est produite lors de la finale de la Copa Libertadores, réprimer le peuple avec les bâtons."

"Il y avait des joueurs qui avaient de la famille ici", a-t-il ajouté. "Vous pensez à la famille et aux gens qui sont là et qui ne savent pas vraiment ce qui se passe et c'est pourquoi vous êtes plus concentré sur cela que sur le jeu, qui à ce stade est secondaire.

NC