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EN DIRECT - Affaire Rubiales: trois joueuses espagnoles confirment des pressions sur Hermoso

Au coeur de la polémique depuis son baiser forcé sur la bouche de Jenni Hermoso lors de la finale de la Coupe du monde, Luis Rubiales n'est plus le président de la fédération espagnole, mais la crise se poursuit outre-Pyrénées. Suivez toutes les infos de cette affaire sur le site et l'appli RMC Sport.

Trois joueuses espagnoles confirment des pressions de Rubiales sur Hermoso après son baiser forcé

Trois joueuses de la sélection espagnole, dont Alexia Putellas, ont confirmé lundi devant un juge l'existence de pressions sur Jenni Hermoso après le baiser forcé de l'ancien président de la Fédération espagnole Luis Rubiales, selon des sources judiciaires. Convoquées en tant que témoins par le juge Francisco de Jorge, chargé de l'affaire, Alexia Putellas, Ballon d'Or 2021, Irene Paredes et Misa Rodriguez ont évoqué "les faits faisant l'objet de la plainte, pour la partie dont elles ont connaissance", ont indiqué des sources judiciaires.

A cette occasion, les trois championnes du monde ont confirmé que le baiser de Luis Rubiales sur Jenni Hermoso n'était pas consenti et que l'ancien président de la fédération et son entourage ont exercé des pressions sur la joueuse après cette action. Les joueuses de Barcelone Alexia Putellas et Irene Paredes ont été entendues en visioconférence depuis la capitale catalane, tandis que la gardienne de but du Real Madrid Misa Rodriguez s'est exprimée en personne à l'Audience Nationale, principal tribunal pénal d'Espagne.

Rubiales aurait fait pression sur la cheffe de presse de la Fédération pour le disculper

Selon El Confidencial, Luis Rubiales, ancien président de la Fédération espagnole de football (RFEF), et son père auraient fait pression sur une cheffe de presse de l'instance pour obtenir une fausse preuve. Rubiales aurait demandé qu'elle confirme par écrit que Jenni Hermoso (à qui il a adressé un baiser forcé après le sacre mondial de l'Espagne) a autorisé la diffusion de déclarations qui le disculpaient.

Les deux joueuses qui ont décidé de quitter la sélection sont connues

Mapi León et Patri Guijarro sont les deux internationales espagnoles qui ont décidé de quitter le rassemblement de la sélection féminine à Valence. Elles n'étaient pas présentes à la dernière Coupe du Monde en Australie où l'Espagne a été sqcrée championne, malgré cela, Montse Tomé a décidé de les appeler sur sa première liste en tant qu'entraîneur national. Mapi León avait publiquement manifesté son inconfort de devoir se rendre à l'appel quelques heures auparavant.

La majorité des joueuses espagnoles réintègre la sélection, après un accord avec la fédération

Sortie de crise en pleine nuit au sein de la sélection féminine espagnole. La majorité des internationales, en grève depuis l'affaire Rubiales mais auss après l'annonce de la première liste de la nouvelle sélectionneuse Montserrat Tomé, ont accepté de réintégrer la sélection pour affronter la Suède et la Suisse en Ligue des Nations, à la suite d'un accord avec la Fédération et le gouvernement.

"Nous sommes parvenus à une série d'accords qui seront rédigés et signés demain par la Fédération et le Conseil supérieur des Sports", a déclaré mercredi à la presse le secrétaire d'État aux Sports, Victor Francos.

Seules deux des 23 joueuses convoquées avaient exprimé le souhait de partir, en contrepartie de ne pas être sanctionnées.

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Les responsables de la communication et du marketing de la sélection mis à l'écart

Selon les informations de Marca, plusieurs départs auraient été actés. Des responsables de la communication, du marketing, des réseaux sociaux, de la vidéo et de la photographie devaient voyager avec l'équipe nationale féminine.

Les cinq personnes devaient se retrouver à l'hôtel de Las Rozas ce mardi matin et ont appris qu'elles devaient se rendre à Valence dans le même taxi que celui qui les avait emmenait à l'hôtel. Une fois sur place, elles ont été informées qu'elle ne voyageraient pas avec les joueuses lors de cette fenêtre internationale (à l'exception du voyage pour Göteborg) et qu'elles ne logeraient pas dans les mêmes hôtels à Oliva, Göteborg, Séville et Cordoue.

La Fédération publie le programme du rassemblement

La RFEF a rendu public le projet de déplacement des internationaux pour les deux matches contre la Suède à Göteborg et contre la Suisse à Cordoue.

Le communiqué: 

"L'équipe nationale féminine espagnole se réunira ce mardi 19 septembre 2023 à l'hôtel Tryp Alameda de Madrid pour préparer les deux premiers matches de la Ligue des Nations féminine de l'UEFA contre la Suède et la Suisse.

La délégation se rendra cet après-midi à Oliva, Valence, pour commencer l'entraînement avant le premier affrontement de cette saison. L'équipe espagnole se rendra en Suède jeudi et affrontera l'équipe locale vendredi, à 18h30, au stade Gamla Ullevi de Göteborg. 

Le retour en Espagne est prévu le même vendredi 22 septembre, avec arrivée à l'aéroport de Séville. Le dimanche 24 septembre, elles se rendront à Cordoue pour continuer à préparer le deuxième match de la Ligue des Nations, qui affrontera la Suisse au stade Nuevo El Arcángel, le mardi 26 septembre à 21 heures. Le premier stage de la saison se terminera le mercredi 27 septembre 2023."

Le groupe va partir pour Valence

Montse Tomé, son staff et les Madrilènes vont quitter la capitale espagnole pour rejoindre Valence, où le reste du groupe est attendu dans l'après-midi.

Plusieurs joueuses demanderaient des conseils juridiques pour ne pas répondre à la convocation

Selon les informations de la Cadena Ser, au moins 14 joueuses demanderaient des conseils juridiques afin de ne pas répondre à la convocation en sélection.

Toutes les Madrilènes convoquées ont répondu présent

Misa Rodríguez, Athenea del Castillo, Olga Carmona, Oihane Hernández et Teresa Abelleira, joueuses du Real Madrid, et Eva Navarro, de l'Atlético de Madrid, ont fait leur apparition. Ce sont les seules joueuses attendues dans la capitale espagnole, puisque les autres convoquées sont attendues dans l'après-midi à Valence. Selon la presse espagnole, elles devraient voyager en train.

Deux autres grévistes sont là

Oihane Hernández, joueuse du Real Madrid, et Eva Navarro, joueuse de l'Atlético de Madrid, viennent d'arriver. Déjà quatre grévistes ont répondu à l'appel.

Olga Carmona et Athenea sont arrivées

La buteuse décisive de la finale, également gréviste, et Athenea del Castillo, seule championne du monde à ne pas poursuivre le mouvement, sont arrivées.

Misa Rodriguez pas vraiment emballée d'être présente

Misa Rodriguez, la gardienne du Real Madrid est bien là. "Etes-vous heureuse de faire partie de la liste de Montse Tomé ?"

"Non", répond-t-elle.

Montse Tomé est "confiante" pour ce rassemblement

La sélectionneuse espagnole est arrivée à l'hôtel où sont attendues les joueuses. "Ne vous inquiétez pas, je suis confiante", a déclaré Montse Tomé devant les nombreux journalistes présents.

Les Suédoises prêtes à boycotter le match face à l'Espagne pour les soutenir ?

À trois jours d'affronter l'Espagne pour le premier match de la Ligue des nations féminine, Filippa Angeldahl s'est exprimée sur le chaos qui règne au sein de la sélection et soutient les joueuses de la Roja, qui avaient battu l'équipe nordique en demi-finale du Mondial.

"Nous voulons qu'elles ressentent un soutien total et que les autres pays les soutiennent dans toute décision qu'elles prennent. Si elles pensent qu'elles doivent boycotter le match pour que quelque chose se passe, nous les soutenons. Je ne pense pas que quiconque veuille vivre quelque chose comme ça. Je pense que cela leur demande beaucoup de choses mentalement. Il faut quand même qu'il se passe pas mal de choses pour dire non à une équipe nationale", a déclaré la joueuse de Manchester City dans Aftonbladet.

Plus d'informations ici.

Le président du Conseil supérieur des sports en Espagne met la pression sur les grévistes

Victor Francos, le président du Conseil supérieur des sports a assuré que le Gourvernement appliquera la loi au cas où les joueuses convoquées en sélection par Montse Tomé décident de ne pas honorer leur convocation.

"Si elles ne se présentent pas, le gouvernement fera ce qu'il doit faire, c'est-à-dire appliquer la loi. À mon grand regret et à mon grand malheur. Mais la loi est la loi. Je reste persuadé qu'il peut y avoir une solution", a-t-il déclaré sur El Larguero.

Que risquent les joueuses en cas de refus de venir en sélection ? Selon l'article 22 de la Loi sur le sport, le refus de se rendre à une convocation de l'équipe nationale comme un acte très grave et prévoit des sanctions allant d'amendes de 3 000 à 30 000 euros, une éventuelle suspension de la licence pour une durée de deux à quinze ans et une interdiction d'accès aux stades pour une période ne dépassant pas cinq ans.

Victor Francos a également insisté sur le fait qu'il s'entretiendrait avec les capitaines de la sélection ce mardi. "Nous allons dire aux joueuses que l'engagement du Gouvernement est assorti de toutes les conséquences qui en découlent. Nous allons faire le nécessaire pour régulariser la situation avec la Fédération, mais nous leur demandons d'aller à ces matchs. Nous voulons qu'elles soient championnes olympiques. Ce n'est pas une question mineure, car ce sont les meilleures. Nous voulons qu'elles gagnent."

>> Les déclarations du Conseil supérieur des sports sont à retrouver ici.

Les joueuses espagnoles contestent leur convocation contre leur volonté

Dans un communiqué publié par toutes les joueuses espagnoles ne souhaitant pas se rendre en sélection malgré leur convocation par Montse Tomé ce lundi, les internationales rappellent leur "volonté ferme de ne pas être appelé pour des raisons justifiées".

"Les joueuses de l'équipe nationale féminine de football  tiennent à déclarer, suite à la convocation et à la conférence de presse de la nouvelle sélectionneuse nationale, Montse Tomé, ce qui suit :

Ce qui est exprimé dans notre communiqué du 22 septembre 2023, rend claire et sans aucune option pour toute autre interprétation notre volonté ferme de ne pas être appelées pour des raisons justifiées. Ces déclarations restent pleinement en vigueur.

Dans les jours qui suivent cette déclaration, nous souhaitons faire savoir publiquement que rien de différent n'a été transmis à aucun membre de la fédération, et nous demandons donc expressément que les informations transmises publiquement soient rigoureuses.

En tant que joueurs professionnels d'élite et après tout ce qui s'est passé aujourd'hui, nous allons étudier les éventuelles conséquences juridiques auxquelles la RFEF nous expose en nous inscrivant sur une liste dont nous avions demandé à ne pas faire partie pour des raisons déjà expliquées publiquement et plus en détail à la fédé, et prendre ainsi la meilleure décision pour notre avenir et notre santé.

Nous pensons qu'il est pertinent de souligner, à cet égard, que la convocation n'a pas été faite en temps et en forme, conformément à l'art. 3.2 de l'annexe I du Règlement du Statut et du Transfert des Joueurs de la FIFA, et nous comprenons donc que la RFEF n'est pas en mesure d'exiger que nous nous présentions.

Nous regrettons une fois de plus que notre Fédération nous ait placés dans une situation que nous n'aurions jamais souhaitée."

Les joueuses n'étaient pas d'accord pour revenir et ont découvert leur sélection à la télévision

El Periodico et Sport révèlent que les joueuses n'avaient pas été mises au courant de leur convocation et qu'elles l'ont découvert à la télévision cet après-midi. Elles n'auraient pas donné leur accord pour revenir et seraient "choquées" de voir leur nom être cité.

En conférence de presse, la sélectionneuse Montse Tomé avait pourtant assuré aux journalistes présents qu'elle avait discuté avec chacune des joueuses avant les convoquer.

Ancienne coéquipière d'Alexia Putellas et Aitana Bonmati au Barça, Ana-Maria Crnogorcevic juge "irrespectueux" le fait de convoquer les joueuses contre leur volonté

Sur Twitter, Ana-Maria Crnogorcevic, ancienne joueuse du Barça transféré à l'Atlético cet été, prend la défense de ses anciennes coéquipières et confirme que les joueuses appelées n'avaient pas la volonté de revenir en sélection : "C'est totalement fou... Comment peut-on menacer ses propres joueuses comme ça ? 😳 Les appeler en équipe nationale, alors qu'elles ont dit qu'elles voulaient des changements clairs avant de revenir ! C'est tellement irrespectueux... Il est clair qu'ils s'en fichent... et qu'ils ne leur permettent pas de prendre leur propre décision."

Montse Tomé optimiste sur les changements au sein de la fédération espagnole

Montse Tomé sur ce qui a changé pour que les joueuses aient envie de revenir en équipe nationale:

"Je pense que nous sommes toutes conscientes que nous avons vécu une situation particulière et que tout ce que nous avons vécu était exceptionnel."

"La RFEF a travaillé pour pouvoir parler aux joueuses. Nous pensons que nous sommes toutes concernées et que le moyen d'y parvenir est d'avoir une bonne communication."

"A partir de là, nous entamons aujourd'hui un nouveau voyage avec la Ligue des Nations, et nous sommes très enthousiastes à l'idée de cette compétition."

Montse Tomé assure avoir parlé avec les joueuses, mais ne garantit pas qu'elles viennent

"Oui, je leur ai parlé, mais cela reste entre nous", répond Montse Tomé, interrogée pour savoir pourquoi elle avait convoqué celles qui refusent de revenir.

"J'ai toute confiance dans les joueuses, je pense qu'au niveau professionnel nous sommes entourées d'un groupe de joueurs incroyables", répond elle pour savoir si elle avait la garantie que les joueuses allaient venir.

"Mapi Leon et Patri Guijarro n'ont pas participé à la Coupe du monde, mais une nouvelle étape commence, le compteur repart à 0. Il n'y a rien derrière nous et nous sommes vraiment impatients de pouvoir compter sur ces joueuses."

Jenni Hermoso grande absente, Montse Tomé se justifie

Montse Tomé justifie l'absence de Jenni Hermoso : "On a pensé que la meilleure façon de la protéger est de ne pas la convoquer maintenant, je suis totalement avec elle."

La sélectionneuse Montse Tomé appelle plusieurs joueuses ayant décidé de boycotter la Roja

Pour sa première liste, la sélectionneuse espagnole Montse Tomé appelle dans sa liste de 23 joueuses une grande majorité de celles qui avaient refusé de revenir en sélection espagnole, dont 15 championnes du monde. Parmi les convoquées, Alexia Putellas, Aitana Bonmati ou Irene Paredes.

Les 39 signataires du communiqué restent en retrait de la sélection

Alors qu'elles devaient donner une réponse à la Fédération concernant un éventuel retour en sélection, les joueuses signataires d'un communiqué réclamant des "restructurations" pour le foot féminin espagnol n'ont pas répondu au mail de la RFEF et restent fermes sur leur position: pas de retour en sélection sans changements au sein de l'institution, rapportent Relevo et Onda Cero.

Un coup dur pour la nouvelle sélectionneure Montse Tomé, qui doit annoncer ce lundi sa liste pour les deux matchs de Ligue des nations face à la Suède (22/06) et la Suisse (26/09). 21 des 23 championnes du monde ne devraient donc pas être présentes pour le prochain rassemblement.

>> Les joueuses espagnoles poursuivent leur boycott

Eugénie Le Sommer "choquée" par le baiser de Luis Rubiales

Invitée de France Info ce dimanche, Eugénie Le Sommer a réagi à l'affaire Luis Rubiales qui ébranle l'Espagne depuis le sacre des féminines à la Coupe du monde le 20 août dernier. "Je l'ai vu en direct car je regardais le match, c'est vrai que j'ai été un peu choquée. Ce sont des gestes qu'on n'aime pas voir et aujourd'hui je crois qu'il y a eu des sanctions et la Fédération espagnole est en train de continuer à régler ces problèmes-là. Ce sont des gestes qu'on ne veut pas voir. Aujourd'hui il y a des histoires qui sortent et des prises de parole."

La meilleure buteuse de l'histoire des Bleues (92 buts) estime qu'il est légitime que les Espagnoles "demandent plus de reconnaissance, plus de moyens et des actes" à la Fédération. "Si ça arrive c'est aussi parce que le football féminin est plus médiatisé et il y a plus de professionnalisme. On veut aussi que tout suive derrière et ce n'est pas toujours le cas. Le but c'est d'avancer et de se donner les moyens de réussir."

Des dirigeants de la Fédération espagnole seraient prêts à porter plainte contre les joueuses

Selon les informations d'El Español, les dirigeants et employés de la Fédération Royale espagnole de football (RFEF) vont porter plainte pour "coercition et calomnie" contre les joueuses de l'équipe féminine, récentes championnes du monde.

Vendredi, 21 des 23 vainqueures de la Coupe du monde ont annoncé dans un communiqué qu'elles renonçaient à la sélection, demandant des "restructurations" pour le football féminin espagnol et un grand coup de balai au sein de l'instance.

Selon des sources proches de l'affaire, citées par le média ibérique, ces employés dénoncent la pression mise par les joueuses, qui exigent leur démission. Les plaignantes font partie de la liste noire des championnes du monde.

Président intérimaire de la Fédération depuis la démission de Luis Rubiales, Pedro Rocha a promis d'étudier au "cas par cas" chaque situation.

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Les championnes du monde ne seront pas reçues au palais royal

Comme indiqué par Marca, les 23 championnes du monde ne seront pas reçues à la Maison Royale le 19 septembre, comme le Roi Felipe et la Reine Letizia avaient informé les joueuses le 22 août, soit 48 heures après la victoire des Espagnoles en finale de la Coupe du monde féminine. Cette décision intervient alors que 21 des 23 joueuses refusent de revenir en sélection.

Claudia Zornoza prend sa retraite internationale

Seule joueuse avec Athenea del Castillo à ne pas poursuivre la grêve, Claudia Zornoza vient d'annoncer sa retraite internationale à 32 ans.

"Comme je l'ai toujours dit, défendre mon pays dans les tournois internationaux est quelque chose d'indescriptible et que je n'oublierai jamais. J'avais déjà pris la décision de me retirer de l'équipe nationale de football senior avant la Coupe du monde et je pense qu'il n'y a pas de meilleure façon de le faire qu'avec le titre que nous avons remporté en Australie et en Nouvelle-Zélande. Je pense qu'il est temps de me concentrer pleinement sur mes objectifs avec le Real Madrid et de m'accorder les pauses que je n'ai pas eues ces dernières années en tant que joueuse internationale."

Le juge interdit à Rubiales de s’approcher à moins de 200m de Hermoso

L’ancien président de la Fédération de football espagnole Luis Rubiales s’est expliqué pour la première fois devant le juge du tribunal madrilène ce vendredi concernant l’affaire du baiser non consenti avec Jenni Hermoso après le titre de champion du monde conquis par l’Espagne cet été. Alors que l’enquête est toujours en cours, le juge a interdit à l’ex-dirigeant de s’approcher à moins de 200m de la championne du monde.

La plupart des championnes du monde refusent de revenir en sélection

21 des 23 championnes du monde espagnoles maintiennent leur boycott de la sélection, alors que la nouvelle sélectionneuse Montse Tomé doit communiquer sa première liste dans les minutes qui viennent.

L'annonce est faite à travers un communiqué relayé par Alexia Putellas, dans lequel les joueuses réclament des "restructurations" pour le football féminin espagnol et la fédération espagnole.

Le communiqué n'a pas été signé par Claudia Zornoza et Athenea del Castillo, qui sont les deux seules championnes du monde à ne pas poursuivre l'initiative.

Rubiales convoqué le 15 septembre devant la justice

Selon des informations de La Sexta, Luis Rubiales, ancien président de la Fédération espagnole de football (RFEF), a été convoqué le 15 septembre devant la justice dans le cadre de l'enquête sur le baiser forcé à la joueuse Jenni Hermoso. Le dirigeant, qui a démissionné de ses fonctions dimanche, est poursuivi pour agression sexuelle et coercition.

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Pour Rubiales, son baiser à Hermoso a la même signification "que celui donné pour l'une de ses filles"

Luis Rubiales persiste et signe. Alors qu'il a annoncé dimanche sa démission de son poste de président de la Fédération espagnole, le dirigeant de 46 ans affirme dans un interview avec le journaliste Piers Morgan - diffusée ce mardi soir - que le baiser donné à Jenni Hermoso le soir de la finale de la Coupe du monde féminine n'était pas une agression.

"Il n'y a eu aucun préjudice, aucun contenu sexuel, aucune agression, rien de tout cela. La signification du baiser pour Jenni aurait été exactement la même que celle d'un baiser pour l'une de mes filles. Entre amis et famille, c'est très, très courant", explique-t-il lors de cet entretien, dont un extrait a été dévoilé par The Sun.

>> Les déclarations de Luis Rubiales à retrouver ici

La Fédération espagnole confirme la démission de Rubiales

Dans un court communiqué, l'instance espagnole confime que Luis Rubiales a posé officiellement sa démission dimanche soir. Il quitte du même coup ses fonctions de vice-président de l'UEFA.

Rubiales a officiellement présenté sa démission

"Ce dimanche, à 21h30, j'ai envoyé ma démission du poste de président de la Fédération espagnole de football", écrit Luis Rubiales dans des propos relayés par As. Il ajoute: "Il est évident que je ne peux pas revenir en poste. Insister pour attendre et m'accrocher n'apportera rien de positif, ni à la Fédération, ni au football espagnol. Je prends cette décision après avoir reçu l'assurance que mon départ contribuera à la stabilité qui permettra à l'Europe et l'Afrique de rester unis dans ce rêve de 2030 (organisation de la Coupe du monde avec le Maroc ndlr) pour amener dans notre pays le plus grand évènement du monde."

Rubiales annonce qu'il va démissionner de la présidence de la Fédération espagnole

Luis Rubiales annonce, dans un entretien accordé à Piers Morgan, sa démission de son poste de président de la Fédération espagnole de football après le scandale du baiser forcé à Jenni Hermoso: "A propos de ma démission, oui je vais le faire. Je vais le faire car je ne peux pas continuer mon travail."

"J'ai discuté avec mon père, avec mes filles, avec de proches amis. Ils m'ont dit 'il faut que tu te focalises désormais sur ta dignité, que tu continues ta vie sinon tu vas finir par blesser les gens que tu aimes, le sport que tu aimes et ce que tu as construit depuis longtemps'. J'ai dû beaucoup endurer ces dernières semaines mais il n'est pas seulement question de moi. Mon attitude peut avoir des conséquences importantes et c'est aujourd'hui la chose la plus intelligente que j'aie à faire."

Démis de ses fonctions d'entraîneur de l'équipe féminine, Jorge Vilda s'accroche à la Roja

Remplacé par son ancienne adjointe Montsé Tome à la tête de la sélection féminine espagnole, mardi, Jorge Vilda ne compte pas en rester là rapporte ce jeudi Mundo Deportivo. Ce dernier se considère reconduit jusqu'en 2028 et envisage de défendre sa position devant les tribunaux.

Cette position repose dans le fait que lors de l'Assemblée générale extraordinaire de la Fédération espagnole, qui s'était tenue le 25 août à huis-clos, le président Luis Rubiales - pas encore suspendu - lui avait proposé de renouveler son contrat, qui expirait en 2024, pour quatre années supplémentaires, à raison d'un demi-million d'euros par an. Cette proposition verbale, à laquelle aucune voix ne s'était alors opposée, est le principal argument auquel Vilda s'accroche. D'autant que l'ancien sélectionneur assure que la renouvellement de son contrat "avait déjà été discuté avant" cette Assemblée. "C'est ce que me disent mes avocats", précise-t-il.

Cette position de Vilda serait renforcée par l'article 6 du statut des travailleurs, précisant que "le contrat de travail peut être conclu par écrit ou oralement".

Jennifer Hermoso dépose une plainte

Victime du baiser de Luis Rubiales, la joueuse Jennifer Hermoso a déposé plainte selon une source judiciaire, comme l'indique l'AFP ce mercredi. Pour rappel, celui qui était président de la Fédération espagnole de football au moment des faits, a été suspendu provisoirement de ses fonctions depuis.

Le dépôt de cette plainte était une condition indispensable pour que le parquet, qui avait ouvert fin août une enquête préliminaire contre Rubiales pour "agression sexuelle", puisse effectuer des poursuites. Celles-ci vont désormais pouvoir être lancées "le plus rapidement possible", a précisé le parquet.

"Nous admettons que le comportement du président était inapproprié, mais il appartiendra aux autorités de déterminer si Jenni Hermoso est une victime ou non", avait déclaré Dani Carvajal mardi soir à ce propos.

Avec AFP

La RFEF nomme Montsé Tome à la tête de la sélection féminine

La fédération espagnole annonce que Montsé Tome, adjointe de Jorge Vilda, lui succède après son éviction. L'ancienne joueuse notamment passée par le Barça devient la première femme à entraîner la sélection féminine. Elle n'a aucune expérience en tant qu'entraîneuse principale.

La RFEF annonce le départ de Jorge Vilda

La fédération espagnole communique officiellement sur la destitution de Jorge Vilda, en tant que sélectionneur de l'équipe féminine et directeur sportif.

"La Fédération Royale Espagnole de Football, dans l'une des premières mesures de renouvellement annoncées par le président Pedro Rocha, a décidé de se passer des services de Jorge Vilda en tant que directeur sportif et entraîneur de l'équipe nationale féminine, poste qu'il occupait depuis 2015."

"La RFEF tient à exprimer sa gratitude à Jorge Vilda pour ses services, son professionnalisme et son dévouement au fil des ans, et lui souhaite beaucoup de succès à l'avenir. La RFEF dispose d'un héritage sportif extraordinaire grâce à la mise en œuvre de l'accord de coopération."

Jorge Vilda n'est plus le sélectionneur de l'Espagne

Comme rapporté par El Chiringuito et Mundo Deportivo, Jorge Vilda n'est plus le sélectionneur de l'Espagne. Le technicien de 42 ans a été informé de la décision par la Fédération. Cette décision intervient deux semaines après le sacre des Espagnoles à la Coupe du monde 2023.

Fragilisé par la révolte "des 15" joueuses en septembre 2022, qui se sont mises en retrait de la sélection pour dénoncer ses méthodes de travail, Vilda a toujours été soutenu par Luis Rubiales, qui était prêt à offrir une prolongation XXL à celui qui était en poste depuis 2017 et dont le contrat courait jusqu'en 2024.

La fédération espagnole demande pardon "au monde du football" pour "la conduite inappropriée de Monsieur Rubiales"

Dans une longue lettre signée du président intérimaire de la fédération espagnole Pedro Rocha, la RFEF s'excuse auprès du monde du football et de la société espagnole pour la "conduite inappropriée" de Luis Rubiales lors de la finale de la Coupe du monde.

"La Fédération Royale Espagnole de Football, par l'intermédiaire de son Président, M. Pedro Rocha, considère qu'il est indispensable de demander les excuses les plus sincères à l'ensemble du football mondial, aux institutions du football (FIFA, UEFA, FN), des joueurs de football, en particulier les joueuses des équipes nationales d'Espagne et d'Angleterre, aux autres joueuses et joueurs de football.

Le comportement de son plus haut représentant institutionnel pendant la finale et dans les moments qui ont suivi, qui ne correspond en rien aux valeurs de la société espagnole dans son ensemble, de ses institutions, de ses représentants, de ses athlètes et des dirigeants du sport espagnol, est totalement inacceptable pour les agents et les amateurs de football du monde entier.

La société espagnole est un exemple de tolérance et de civisme dans tous les domaines sociaux et politiques et un exemple de comportement sportif et de bienséance, comme elle le démontre depuis des décennies dans tous les événements sportifs auxquels elle a participé ; et cette noblesse et ce prestige international de notre société et de notre sport ont été ternis ces derniers jours par les actions de Luis Rubiales.

Les dommages causés au football espagnol, au sport espagnol, à la société espagnole et aux valeurs du football et du sport en général sont énormes. La RFEF souhaite exprimer à l'ensemble de la société et à l'ensemble du football mondial ses plus profonds regrets pour ce qui s'est passé et qui a terni notre équipe nationale, notre football et notre sport."

Les capitaines de la sélection espagnole masculine prennent la parole et dénoncent le "comportement inacceptable" de Rubiales

Álvaro Morata, César Azpilicueta, Rodrigo Hernández et Marco Asensio, capitaines de l'équipe nationale espagnole masculine, se sont présentés ce lundi devant les médias pour lire une déclaration au nom de toute l'équipe sur l'affaire Rubiales.

"Une fois concentrés à Las Rozas, les joueurs de l'équipe nationale souhaitent mettre en lumière plusieurs points concernant les récents événements qui ont porté atteinte à l'image du football espagnol :

-Tout d'abord, nous souhaitons exprimer à nouveau notre fierté et nos plus sincères félicitations à l'équipe nationale féminine pour avoir remporté la Coupe du monde à Sydney. Une étape historique pleine de sens qui marquera un avant et un après dans le football féminin espagnol, inspirant de nombreuses femmes avec un triomphe inestimable. C'est pourquoi nous souhaitons exprimer notre regret et notre solidarité avec les joueuses qui ont vu leur succès terni.

-Nous voulons rejeter ce que nous considérons comme un comportement inacceptable de la part de M. Rubiales, qui n'a pas été à la hauteur de l'institution qu'il représente.

-Nous nous plaçons fermement et clairement du côté des valeurs que le sport représente. Le football espagnol devrait être un moteur de respect, d'inspiration, d'inclusion et de diversité et devrait montrer l'exemple par son comportement sur et en dehors du terrain.

-À partir d'aujourd'hui, nous nous trouvons face à un camp d'entraînement décisif pour l'avenir du football espagnol, sur la voie de la qualification pour l'Euro 2024, avec deux matches contre la Géorgie et Chypre. Nous aimerions pouvoir nous concentrer sur les questions sportives à partir d'aujourd'hui, compte tenu de l'importance des défis qui nous attendent."

Rubiales affirme qu'il continuera à se défendre "pour prouver la vérité"

Dans un communiqué, Luis Rubiales a renouvelé ses excuses à l'égard des joueuses pour son baiser sur la bouche de Jenni Hermoso. Le président de la Fédération espagnole s'estime victime d'un lynchage affirme qu'il se défendrait bec et ongle.

"Je suis particulièrement préoccupé par le fait que certains de ceux qui devraient proclamer et contribuer à garantir la séparation des pouvoirs dans notre pays, insistent pour y participer et faire pression contre moi, au lieu de laisser la justice agir avec toutes les garanties, en restant à l'écart, écrit Rubiales. Durant toute cette période, j’ai subi un lynchage politique et médiatique sans précédent dont je suis resté totalement à l’écart. Pas seulement au niveau national mais mondial. Je continuerai à me défendre pour prouver la vérité. "

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Le gouvernement espagnol va demander au Tribunal du sport de suspendre Rubiales

Le gouvernement espagnol "va demander" directement au Tribunal administratif du sport (TAD) de "procéder à la suspension temporaire" de Luis Rubiales, après l'ouverture d'une procédure disciplinaire, a déclaré vendredi le ministre de la Culture et des Sports, Miquel Iceta.

"Le Conseil supérieur des sports (CSD) va demander au tribunal de suspendre temporairement Luis Rubiales de ses fonctions jusqu'à ce que l'affaire contre lui soit définitivement résolue", a déclaré M. Iceta lors d'une conférence de presse.

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Le tribunal du sport espagnol ouvre une procédure contre Rubiales

Comme annoncé par la Cadena Ser, le tribunal du sport espagnol ouvre une procédure contre Rubiales pour "faute grave". Pourtant, le TAD ne peut pas suspendre le président de la Fédération espagnole puisqu'il fallait que les faits soient qualifiés de "faute très grave" pour qu'il puisse l'être.

Rubiales reste suspendu par la FIFA et dans l'attente d'une sanction définitive de l'instance internationale.

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L'UNFP apporte un "soutien inconditionnel" à Jenni Hermoso, victime d'un "machisme ordinaire"

Dans un communiqué publié ce vendredi, l'Union nationale des footballeurs professionnels s'est exprimé pour la première fois sur l'affaire Luis Rubiales. Le syndicat des joueurs tient à apporter son "soutien inconditionnel" à Jenni Hermoso "et à toutes les femmes victimes d'un machisme ordinaire" qu'il faut éradiquer.

"Ton combat est mon combat. Son combat est le nôtre. Et nous en avons assez. Nous, les joueuses, sommes plus fortes, plus unies et plus déterminées que jamais. Nous exigeons des changements. Nous exigeons mieux", écrit l'UNFP.

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De la Fuente "demande pardon" pour avoir applaudi le discours de Rubiales

Le sélectionneur de l'équipe nationale masculine Luis de la Fuente "demande pardon" pour avoir applaudi le discours de Rubiales vendredi dernier.

"Cela n'aurait jamais dû se produire", regrette le président de la Fifa, Gianni Infantino

Le président de la Fifa, Gianni Infantino, a condamné pour la première fois ce jeudi soir le baiser non consenti du patron du football espagnol Luis Rubiales à sa compatriote sacrée championne du monde Jenni Hermoso.

Le président de la Fédération internationale de football, Gianni Infantino, a réagi pour la première fois jeudi au scandale du baiser forcé donné par Luis Rubiales, patron en sursis du football espagnol, en estimant que "cela n'aurait jamais dû se produire". "Les célébrations bien méritées de ces magnifiques championnes ont été gâchées par ce qui s'est passé après le coup de sifflet final. Et ce qui a continué à se produire les jours suivants", a écrit le dirigeant sur son compte Instagram. "Cela n'aurait jamais dû se produire. Mais cela s'est produit et les instances disciplinaires de la Fifa ont immédiatement assumé leurs responsabilités et pris les mesures nécessaires", a ajouté Gianni Infantino.

La mère de Luis Rubiales admise à l'hôpital lors de son 3e jour de grève de la faim

La mère de Luis Rubiales, qui a entamé lundi une grève de la faim pour soutenir son fils, a été transportée ce mercredi dans un hôpital après s'être sentie fatiguée et stressée.

Angeles Bejar s'était enfermée dans une église de sa ville natale de Motril, dans le sud de l'Espagne, pour protester contre le traitement réservé à son fils dans l'affaire du baiser forcé sur Jenni Hermoso.

"C'était à cause de la chaleur et de tout le reste. Ses pieds étaient enflés et elle était fatiguée. Elle était également nerveuse", a déclaré ce mercredi le prêtre local auprès des médias espagnols, précisant que Luis Rubiales avait convaincu sa mère de quitter l'église.

Rubiales aurait envoyé la vidéo tout sourire d'Hermoso à la FIFA

Les images de Jenni Hermoso et des joueuses espagnoles en train de plaisanter sur le baiser de Luis Rubiales dans le car de la Roja ont fuité ce mardi. Selon les informations du site Eldiario.es, le président suspendu de la Fédération espagnole de football aurait envoyé les images auprès de la FIFA afin de défendre sa cause.

Le dirigeant espagnol chercherait ainsi à montrer un récit évolutif de la part de Jenni Hermoso qui a asssuré vendredi dernier s'est sentie "vulnérable et victime d'une agression". Suspendu 90 jours par la FIFA, Luis Rubiales cherche à faire évoluer cette sanction.

Alcaraz au soutien des joueuses espagnoles

Qualifié dans la nuit de mardi à mercredi pour le deuxième tour de l'US Open, Carlos Alcaraz a été questionné sur l'affaire Rubiales. Le joueur de tennis espagnol a assuré de son soutien les joueuses de la sélection comme rapporté par la radio Cope.

"Ce sont des attitudes qu'un dirigeant haut-placé ne doit pas montrer, a lancé l'actuel numéro 1 mondial. L'équipe féminine a réalisé un exploit historique et c'est dommage que peu de crédit ait été accordé à ce qui a été réalisé."

Putellas s'exprime sur la bataille des joueuses espagnoles

En voyage au Mexique pour y disputer un match avec l'équipe féminine du Barça, Alexia Putellas a été interrogée sur l'affaire du baiser forcé de Luis Rubiales et Jenni Hermoso. Proche de l'attaquante, la double lauréate du Ballon d'or a regretté la gestion des féminines dans le football.

"La thématique ici, c'est que nous voulons tous la même chose: obtenir du respect en faisant notre métier comme on l'a vu depuis tant d'année pour le football masculin", a indiqué la joueuse espagnole auprès de la chaîne nord-américaine TUDN.

La grève de la faim de la mère de Rubiales a nécessité l'intervention de la police

Engagée dans une grève de la faim pour soutenir de son fils, la maman de Luis Rubiales s'est installée dans la sacristie d'une église.

En raison d'un mouvement de foule et d'une forte présence médiatique ce mercredi, la police a dû intervenir pour maintenir l'ordre en marge du messe célébrée dans l'édifice selon les informations de l'agence espagnole EFE.

Direction l'Arabie saoudite pour Vilda ?

Proche de Luis Rubiales, le sélectionneur Jorge Vilda se retrouve sur un siège éjectable à cause du patron de la Fédération. En conflit ouvert avec certaines joueuses, le technicien pourrait rapidement être evincé de ses fonctions malgré le titre acquis au Mondial.

Selon les éléments relayés par le quotidien Sport, l'Arabie saoudite penserait à lui pour reprendre les rênes de la sélection fémine.

Le tribunal du sport exige des documents supplémentaires

Le tribunal administratif espagnol des sports a demandé des documents supplémentaires à l'exécutif afin de pouvoir statuer sur sa plainte contre le patron de la Fédération nationale Luis Rubiales, qui a provoqué l'indignation internationale pour son baiser forcé à la joueuse Jenni Hermoso.

Le conseil supérieur des sports (CSD), un organisme gouvernemental, a indiqué mardi avoir "remis au tribunal administratif des sports (TAD) la documentation (additionnelle) demandée", à savoir différents communiqués publiés depuis le début de cette affaire qui a plongé le foot espagnol dans le chaos.

Si le TAD, le tribunal administratif compétent en matière sportive, juge recevable la plainte de l'exécutif et décide d'ouvrir une procédure, le gouvernement pourra alors, dans un délai de 48 heures, suspendre de ses fonctions M. Rubiales, le temps que l'affaire soit jugée sur le fond. Aucune précision n'a été donnée par le TAD sur le temps qu'il mettrait pour examiner la plainte de l'exécutif.

La fédération espagnole négocierait le départ de Vilda

Selon la radio COPE, les présidents territoriaux de la fédération espagnole ont acté le licenciement du sélectionneur de l'équipe féminine Jorge Vilda.

La fédération doit désormais négocier une indemnité. Sauf que Luis Rubiales, comme il l'a lui-même annoncé lors de sa prise de parole du 25 août, a tout juste proposé un nouveau contrat à Jorge Vilda avec un salaire annuel de 500.000 euros jusqu'en 2027. Ce qui fait donc deux millions d'euros sur l'intégralité du contrat.

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"Ca ne me dérange pas de mourir", clame la mère de Rubiales, toujours en grève de la faim

En pleine grève de la faim depuis lundi matin à l'église Divina Pastora à Motril (sud de l'Espagne), la mère de Luis Rubiales, Angeles Béjar s'est exprimé auprès de Telecinco. Après 24 heures de protestation, elle a déclaré ne pas avoir l'intention d'abandonner. "Je serai ici aussi longtemps que mon corps le supportera. Je ne m'arrêterai pas tant que Jenni (Hermoso) n'aura pas dit la vérité. Cela ne me dérange pas de mourir pour la justice. Mon fils est quelqu'un de bien et ce qu'ils font est injuste."

Jorge Vilda pourrait rapidement prendre la porte

Malgré le premier titre de champion du monde acquis avec l'équipe féminine espagnole le 20 août dernier, Jorge Vilda ne devrait pas rester sélectionneur de la Roja.

Comme rapporté par la presse espagnole, le conseil d'administration de la Fédération Royale Espagnole a étudié tous les aspects contractuels et législatifs pour le démettre de ses fonctions le plus rapidement possible, après avoir statuer sur le cas Luis Rubiales. En poste depuis 2017 et fragilisé par la révolte de 15 joueuses en septembre 2022, Vilda avait déjà vu une partie de son staff démissionner, outrés par le comportement de Luis Rubiales. Selon Sport, l'ancienne internationale Sonai Bermudez (61 sélections) pourrait prendre la relève.

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Vers une suspension de 15 ans pour Luis Rubiales ?

Déjà suspendu au moins 90 jours par la Fifa, Luis Rubiales pourrait voir son avenir s'obscurcir davantage. Selon les informations du Daily Mail, la plus haute instance du foot mondial pourrait faire pression pour que le président de la RFEF (46 ans) soit banni de toute activité liée au ballon rond pendant 15 ans, la sanction maximale autorisée par leurs statuts.

Rubiales a également été lâché par sa Fédération, qui s'est prononcé en faveur d'une démission "immédiate" ce lundi soir, affirmant que son comportement "inacceptable" avait causé "un préjudice grave à l'image du football espagnol".

Ce revirement faisait suite à une menace de la FIFA d'interdire les équipes nationales espagnoles et les clubs d'élite de la compétition internationale si la Fédération espagnole refusait d'accepter sa punition contre Rubiales.

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La Fédération espagnole demande la démission de Rubiales !

Après les applaudissements de vendredi dernier, Luis Rubiales vient sans doute de perdre ses derniers soutiens. Du moins publiquement. Au terme d'une longue réunion, les présidents des fédérations autonomes et territoriales de la RFEF se prononcent ce lundi soir, dans un communiqué publié sur le site de la Fédération espagnole, pour la démission "immédiate" de Luis Rubiales.

"Après les récents événements et les comportements inacceptables qui ont gravement porté atteinte à l'image du football espagnol, les présidents demandent que M. Luis Rubiales présente immédiatement sa démission en tant que président de la RFEF", est-il écrit.

La RFEF, qui prend cette fois le temps de féliciter les joueuses espagnoles pour leur titre mondial, demande par ailleurs une réorganisation "profonde" de la gestion du foot espagnol, et au président intérimaire Pedro Rocha de retirer ses derniers propos sur l'UEFA et la FIFA.

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Une autre manifestation à Madrid, cette fois pour soutenir Jenni Hermoso

Beaucoup, beaucoup de monde dans la capitale espagnole pour dénoncer "l'agression" de Rubiales sur Hermoso.

L'ONU se prononce sur l'affaire Rubiales

Lors de la conférence de presse quotidienne de l'instance, le porte-parole de l'Organisation des nations unies (ONU) a été interrogé ce lundi sur l'affaire Rubiales.

"Il y a un problème critique de sexisme qui persiste dans le sport, a déploré Stéphane Dujarric, selon des propos relayés par As. (...) D'après ce que nous avons vu, rien n'indique que (le baiser de Rubiales à Hermoso) était consenti." Le porte-parole a ainsi invité les autorités espagnoles à traiter le dossier "d'une manière qui respecte le droit de toutes les femmes athlètes".

Une manifestation de soutien à Rubiales à Motril

Environ 200 personnes se sont rassemblées à Motril (Andalousie), devant l'église où la mère de Luis Rubiales a entamé une grève de la faim, pour soutenir le président - suspendu - de la fédération espagnole.

"Arrêtez la chasse contre Rubiales" ou "Jenni, pourquoi ne dis-tu pas la vérité", pouvait-on lire sur certaines pancartes.

Le parquet espagnol ouvre une enquête préliminaire pour "agression sexuelle" dans l'affaire Rubiales-Hermoso

Le parquet espagnol a annoncé lundi qu'il allait ouvrir une enquête préliminaire pour "agression sexuelle" présumée dans l'affaire du baiser forcé du patron du football espagnol Luis Rubiales sur une joueuse lors du sacre de l'Espagne au Mondial.

Le parquet va enquêter sur "des faits qui pourraient être constitutifs d'un délit d'agression sexuelle", a indiqué le ministère public, invitant Jennifer Hermoso à se mettre en contact avec le parquet de l'Audience nationale "dans un délai de 15 jours" afin d'être "informée de ses droits en tant que victime" et de "déposer plainte" le cas échéant.

La famille Rubiales exhorte Jenni Hermoso à "dire la vérité"

Suspendu provisoirement par la Fifa pour son baiser forcé sur l'internationale espagnole Jennifer hermoso, le président de la Fédération espagnole de football (RFEF) Luis Rubiales n'a guère plus que sa famille pour le défendre. Visiblement très affectée par la situation que vit l'intéressé, Vanessa Ruiz, cousine de Luis Rubiales, a défendu le patron de la RFEF face aux journalistes qui l'interrogeaient: "La situation que nous vivons est très injuste. La personne qui passe cinq minutes avec Luis sait qu’il est une très belle personne, avec un grand cœur, noble. "Si cette femme (Jenni Hermoso) s'était vraiment sentie harcelée dès le premier instant, elle serait allée là où elle devait aller, sans changer trois fois de version."

La famille de Luis Rubiales s'est exprimée depuis Motril, ce lundi, après avoir appris que la mère du président de la RFEF avait entamé une grève de la faim et s'était réfugiée dans une église de la ville de Grenade. La famille Rubiales affirme que les derniers jours ont été très compliqués. "Nous avons dû quitter nos maisons, on nous harcèle, ce n'est pas juste." Vanessa Ruiz demande à ce "que justice soit faite". "Jenni, nous voulons que tu dises la vérité", a-t-elle exhorté.

La mère de Rubiales entame une grève de la faim pour dénoncer "la chasse inhumaine et sanglante" contre son fils

Selon les informations de Marca, Angeles Béjar, la mère de Luis Rubiales, s'est rendue ce lundi matin dans une église et a entamé une grève de la faim jusqu'à ce qu'une solution soit trouvée pour cesser "la chasse inhumaine et sanglante" menée à l'encontre de son fils "qui ne mérite pas" ce qui lui arrive.

Cette dernière, accompagnée de sa soeur, affirme qu'elle restera enfermée "indéfiniment, jour et nuit" jusqu'à ce que justice soit rendue à Luis Rubiales. Angeles Béjar est convaincue que son fils "est incapable de nuire à qui que ce soit". Elle ne comprend pas pourquoi tout le monde "est cruel envers lui". Elle demande également à Jenni Hermoso de "dire la vérité" et de "maintenir la version qu'elle avait au début des événements".

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La Fédération espagnole menace le gouvernement devant l'UEFA si Rubiales est démis de ses fonctions

Selon des informations de la radio Onda Cero, la Fédération espagnole de football (RFEF) a menacé le gouvernement espagnol devant l'UEFA si les autorités décident de démettre Luis Rubiales de ses fonctions de président. Le secrétaire général de la RFEF Andreu Camps dénonce une ingérence des instances politiques espagnoles sur le cas Rubiales. Cela pourrait avoir pour conséquence d'exclure tous les clubs espagnols des Coupes d'Europe.

En pleine affaire Rubiales, Jenni Hermoso apparaît au match des féminines de l'Atlético

Embrassée sur la bouche contre sa volonté par Luis Rubiales lors de la finale de la Coupe du monde féminine le 20 août dernier, Jenni Hermoso a fait sa première apparition publique depuis les célébrations du titre. L'attaquante de Pachuca a été aperçue au match des féminines de l'Atlético de Madrid avec un grand sourire.

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Une plus longue suspension à venir pour Rubiales ?

Déjà suspendu par la Fifa 90 jours après la navrante réunion de la fédération vendredi, il est maintenant dans le viseur de la fédération espagnole qui pourrait décider dès lundi de le suspendre plus longtemps.

Selon plusieurs médias locaux, le Tribunal administratif des sports espagnol (TAD) va se réunir dès lundi pour étudier une demande de suspension des fonctions de président de Rubiales, 46 ans, formulée quant à elle par le gouvernement.

Cette suspension pourrait durer au-delà des 90 jours de la Fifa, dans l'attente de la résolution définitive par le TAD de la plainte du gouvernement contre Rubiales pour "infractions très graves".

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Réunion exceptionnelle ce lundi

La Fédération Royale Espagnole de Football (RFEF) a convoqué ce dimanche une réunion "extraordinaire et urgente" des présidents des Fédérations Territoriales, prévue lundi au siège de la fédération à Las Rozas (Madrid), où ils procéderont à une "analyse et évaluation" de la suspension infligée à Luis Rubiales par la FIFA.

Suite aux instructions de M. Pedro Rocha, président par intérim le temps de la suspension provisoire de 90 jours infligée par la FIFA à Luis Rubiales, et conformément aux statuts, la RFEF elle-même a informé dans un communiqué de presse qu'"une réunion extraordinaire et urgente de la Commission des Présidents des Fédérations Autonomes et Territoriales a été convoquée".

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Bonjour à toutes et à tous

Bienvenue dans ce live pour suivre l'actualité autour de la retentissante affaire Rubiales en Espagne, qui éclipse le succès sportif de la Roja, sacrée championne du monde pour la première fois de son histoire après une victoire face à l'Angleterre (1-0).

La finale de la Coupe du monde féminine a été marquée par le baiser forcé de Luis Rubiales à l'encontre de Jenni Hermoso. Depuis, le président de la Fédération espagnole est dos au mur et pris en grippe par le Gouvernement, les joueuses et la Fifa, qui l'a suspendu au moins 90 jours après avoir ouvert une enquête.

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