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Paris FC: la grosse colère de Ferracci contre la mairie de Paris sur l'état de la pelouse de Charléty

Après le report du match de D1 Arkéma entre le Paris FC et Saint-Étienne, qui devait avoir lieu quelques heures après le match des garçons, le président du club parisien Pierre Ferracci s'est emporté contre la mairie de Paris, qu'il accuse de laisser la pelouse de Charléty dans "un état lamentable".

Pierre Ferracci est un homme en colère. Alors que la journée de samedi devait ressembler à une fête avec deux affiches entre le Paris FC et Saint-Étienne au programme au stade Charléty - d'abord à 15 heures pour la Ligue 2 puis à 19h30 pour la D1 Arkéma - la deuxième affiche a été reportée en raison du mauvais état de la pelouse, qui s'est fortement dégradée en raison de la pluie. Une décision qui exaspère le président du club parisien.

"On est très en colère. Malheureusement, c’est le résultat de l’incurie de la direction de Charléty. On est mal servi. Par respect pour les spectateurs, surtout quand ils viennent aussi nombreux qu’aujourd’hui, pour les joueurs, les joueuses, les staffs, on est en droit de demander des conditions de travail juste normales. (...) Mais le Paris FC n’est responsable de rien. Ça devient insupportable", a-t-il pesté auprès du Parisien.

"Une pelouse normale aurait été capable d’absorber les deux matchs"

Convaincu que la pelouse "a été mal réalisée" lors des derniers travaux, Pierre Ferracci compte directement contacter Anne Hidalgo pour "trouver une solution" face à cette situation "ridicule". "La mairie de Paris a des problèmes avec le PSG. Elle a aussi des problèmes, qui ne sont pas de même nature, avec le Paris FC. Je vais commencer à croire que la mairie de Paris n’apprécie pas trop le foot", poursuit-il, tout en rappelant qu'une pelouse "normale aurait été capable d’absorber les deux matchs".

"Si on ne devait plus jouer quand il pleut à Paris, on ne jouerait pas beaucoup. Je pense qu’à Orly, il pleut autant qu’à Paris, non ? Pourtant, nos terrains d’entraînement sont des galettes. Mais on a un prestataire de qualité. Et pour notre hybride, on a investi sur de la régulation thermique. C’est plus coûteux, certes, mais au moins ça porte ses fruits."

Si elle a pu souffler un peu avec un match en moins samedi, la pelouse de Charléty va de nouveau être économisée cette semaine, puisque les joueuses de Sandrine Soubeyrand joueront leur match en retard face au Havre à Bondoufle mercredi (18h30) avant de retrouver Charléty dimanche pour la demi-finale de la Coupe de France face au PSG (15 heures).

AS