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Dortmund-PSG: le discours enflammé de Luis Enrique sur la jeunesse parisienne

À la veille de la demi-finale aller de Ligue des champions face au Borussia Dortmund (mercredi, 21h sur RMC Sport 1), Luis Enrique estime que la jeunesse de l'effectif parisien n'est pas un frein pour aller chercher une qualification en finale.

Le PSG a beau avoir l'effectif le plus jeune des quatre derniers rescapés de la Ligue des champions, Luis Enrique ne le voit pas comme un désavantage, bien au contraire. Peu importe les clubs qu'il a entraînés, il n'a jamais hésité à lancer dans le grand bain des jeunes joueurs dans des matchs à enjeu, à l'instar de Warren Zaïre-Emery cette année.

À la veille d'affronter le Borussia Dortmund en demi-finale aller de Ligue des champions au Signal Iduna Park (21 heures sur RMC Sport 1), le technicien espagnol a réitéré sa confiance envers la jeunesse. "C'est drôle, parce que si nous perdons, c'est parce que l'équipe est trop jeune et que si nous gagnons, c'est de la chance. L'âge n'a pas d'importance. Nous le voyons dans tous les sports, notamment le cyclisme", a-t-il confié en conférence de presse, avant de développer ses propos.

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Luis Enrique ne veut pas se mettre de pression

"Les jeunes sont prêts pour la compétition, je n'aime pas qu'on critique les jeunes. Que ce soit en Ligue des champions ou en Coupe du monde, je n'ai jamais fait un onze de départ en pensant à l'âge des joueurs. Je pense à la maturité des joueurs, s'ils ont le niveau, peu m'importe qu'ils aient 55 ou 26 ans. L'âge est un aspect très positif de notre club pour l'avenir, une motivation."

Pourtant, une grande partie de l'effectif parisien va découvrir le stade du dernier carré de la plus belle des compétitions européennes. De quoi mettre la pression? Luis Enrique ne le voit pas comme ça. "Je suis enchanté d'être dans cette situation. Si vous n'arrivez pas à gérer cette pression... C'est nouveau pour certains ici. J'ai la chance de pouvoir profiter de ce genre de situations, d'autres arrivent à s'adapter. Cette pression est bénie. C'est toujours bien d'être en demi-finale de C1."

AS avec AP