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Arsène Wenger défend la nouvelle formule de la Coupe du monde des clubs

Malgré la fronde de plusieurs joueurs et entraîneurs contre la nouvelle formule de la Coupe du monde des clubs, qui entrera en vigueur en 2025, Arsène Wenger défend cette idée, qui "donnera plus d'opportunités à plus de joueurs dans le monde entier de jouer et de se confronter au plus haut niveau."

La version new look de la Coupe du monde des clubs ne fait pas que des heureux. À l'image de Pep Guardiola et Bernardo Silva, les entraîneurs et les joueurs ont exprimé leur mécontentement à propos de la nouvelle formule de la compétition, qui sera mise en place en 2025, et dénoncent un "calendrier fou" où certains pourraient jouer plus de 70 matchs par saison.

Exit le format actuel, qui concerne uniquement les champions de chaque confédérations tous les ans, place à un Mondial à 32 équipes organisé sur un mois tous les quatre ans.

Un "impact positif" pour les clubs

Pourtant, Arsène Wenger ne voit pas les choses dans le même sens. Le directeur du développement du football mondial de la Fifa estime que c'est logique de voir un Mondial des clubs dont "le format serait similaire à celui de la Coupe du Monde classique."

"L'impact positif que cela aura sur les clubs sera énorme, car les clubs du monde entier disposeront de plus de ressources pour se développer et être compétitifs, explique-t-il dans un communiqué. En Europe, nous avons de la chance, mais il est important que le football devienne vraiment mondial et que les autres clubs aient aussi la chance et la possibilité de progresser, c'est ça le véritable objectif. Cette Coupe du monde des Clubs donnera plus d'opportunités à plus de joueurs dans le monde entier de jouer et de se confronter au plus haut niveau. Je pense que les supporters de football attendent énormément de leurs clubs qu'ils soient compétitifs sur la scène internationale."

"Il y a eu d'énormes améliorations sur le plan du bien-être"

L'ancien entraîneur d'Arsenal reconnaît une surcharge du calendrier mais rappelle que "la période de repos pendant et après la compétition doit être respectée". "Le bien-être des joueurs s'est également considérablement amélioré au cours des 20 dernières années, si l'on considère la prévention des blessures, le travail de récupération, la nutrition et les progrès de la technologie médicale. Ça n’a rien à voir avec ce qu’il se faisait auparavant", poursuit-il, prenant exemple sur le succès des joueurs de plus de 35 ans comme Lionel Messi, Cristiano Ronaldo ou Karim Benzema, qui ont reçu des "récompenses mondiales".

"De manière générale, il y a eu d'énormes améliorations sur le plan du bien-être, et nous voulons poursuivre dans cette voie (...) Et il n'est pas rare de voir des carrières internationales durer plus de 20 ans. Il n'y a pas si longtemps, ce n'était simplement pas possible."

AS avec LB