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Chelsea-Manchester City: pourquoi Kepa était dans son droit de ne pas sortir (d’après la FIFA)

Kepa Arrizabalaga a refusé d’être remplacé par Willy Caballero avant la séance de tirs au but, en finale de la Coupe de la Ligue, contre Manchester City (0-0, 4-3 tab). En avait-il seulement le droit? Et si oui, que dit le règlement dans pareille circonstance? Explications.

"Mutinerie" (Daily Express), "anarchie" (The Guardian), "révolte" (Mirror) … la presse anglaise n’a pas eu de mots assez forts ce lundi matin pour qualifier ce que lui a inspiré le geste de Kepa, dimanche lors de la finale perdue par les Blues en Coupe de la Ligue, contre Manchester City (0-0, 4-3 tab).

L’Espagnol, qui venait de se faire soigner, a refusé d’être remplacé par Willy Caballero juste avant la séance de tirs au but. Si Maurizio Sarri a tenté de dédramatiser, le comportement de Kepa Arrizabalaga a beaucoup surpris. Mais était-il dans son bon droit? Que dit le règlement à ce sujet?

Le joueur peut refuser son remplacement

Très simplement, la FIFA explique que "si le joueur amené à être remplacé refuse de quitter le terrain, le jeu se poursuit" (Loi 3). Kepa pouvait donc refuser son remplacement. Dans le cas qui nous intéresse, Maurizio Sarri a souhaité procéder à un remplacement parce que son joueur souffrait de crampes.

Là aussi, la loi 14 est très claire: "Si un gardien de but se blesse pendant l’épreuve des tirs au but au point qu’il n’est plus en mesure de continuer, il peut être remplacé [...] pourvu que son équipe n’ait pas déjà épuisé le nombre de remplacements autorisés par le règlement de la compétition."

"Je respecte l'entraîneur et son autorité"

Le règlement de la Coupe de la Ligue anglaise stipule qu'un quatrième changement est autorisé à partir des prolongations. Sarri était donc dans son bon droit au moment de procéder au remplacement. Et il aurait pu changer de gardien si Kepa s'était blessé pendant la séance de tirs au but. Ce qui n'est pas arrivé.

Kepa Arrizabalaga a bien arrêté un tir au but lors lors de la séance, mais Manchester City s'est tout de même imposé 4 à 3. "Je pense que tout cela était du malentendu dans la chaude ambiance d'un match pour le titre. Je respecte totalement l'entraîneur et son autorité", s’est défendu Kepa a posteriori.

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