Mondial de handball: les Bleus face à La jeunesse suédoise

Ancienne meilleure nation du handball durant les années 90, la Suède vit depuis avec l’espoir de retrouver les sommets. Face à la France, qui lui a succédé dans les années 2000, les jeunes Suédois sont outsiders ce vendredi en demi-finales du Mondial (17h30). 

Vice-championne d’Europe en 2018, l’équipe de Suède a depuis beaucoup changé. Un profond renouvellement est en marche avec de jeunes joueurs intégrés sur tous les postes. Excepté les gardiens de but (34 ans pour Palicka et 35 ans pour Aggefors), et le pivot Pettersson (31 ans), tous les joueurs en Egypte ont encore la vingtaine.

En comparaison, les Bleus présentent dans leur rang huit trentenaires dans les vingt joueurs présents en Egypte, dont des titulaires indiscutables comme le capitaine Michaël Guigou (39 ans) et les tauliers comme Luc Abalo (36 ans). L’avantage de l’expérience est clairement en faveur de la France, qui possède aussi dix champions du monde 2017.

D'excellents tireurs

La force de frappe de la Suède est la qualité développée au tir, faisant des partenaires d’Andreas Palicka, gardien de Rhein Neickar, club de Romain Lagarde, une équipe les plus performantes dans ce domaine. L’ailier gauche Hampus Wanne, est le meilleur marqueur suédois avec 37 buts en 50 tentatives (14/17 sur pénalty). Son binôme sur le même poste, Lucas Pella, joueur de Montpellier en France, tourne aussi à un très bon rythme (28 buts/31 tirs) et un 100% sur jet de 7 m (9/9).

Affaibli par des forfaits, dont celui de Linus Persson (commotion) pendant le Mondial, la Suède s’appuie sur l’expérience de son demi-centre Jim Gottfridson pour réaliser un très bon mondial. En quarts, les Suédois ont déroulé face au Qatar (35-23) et affrontent les Bleus avec une confiance maximale. Un atout important quand on sait que Guillaume Gille devrait se passer de deux titulaires, Luka Karabatic et Timothey N’Guessan, touchés respectivement aux abdominaux et à la cuisse lors du match contre la Hongrie, mercredi.