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La caution d'un million d'euros de Dani Alves payée... par un magazine?

Alors que Dani Alves a été libéré de prison le 25 mars dernier, un magazine brésilien renommé aurait payé sa caution d'un million d'euros en échange d'un reportage sur la vie de l'ancien défenseur.

Depuis la libération de Dani Alves le 25 mars dernier, beaucoup de questions restent en suspens, notamment sur l'identité de la personne qui a payé la caution d'un million d'euros après sa condamnation pour viol. Si le clan Neymar ou encore Memphis Depay ont démenti, la journaliste Marisa Blazquez a fait des révélations dans l'émission Fiesta à la télévision brésilienne à propos de l'identité de la personne qui a payé la caution: il s'agirait en fait d'un magazine brésilien renommé.

"La revue, connue au Brésil, fait d'excellents reportages sur des personnages importants au Brésil, mais aussi à l'échelle internationale et l'aurait fait en échange d'un reportage qui serait déjà en cours", aurait-elle indiqué, selon des propos relayés par la presse espagnole.

Une libération contre une interview exclusive

Toujours selon la journaliste, le magazine aurait mené des négociations dans le but d'obtenir une interview exclusive de l'ancien international brésilien pour un documentaire retraçant son histoire. Dani Alves aurait même demandé la participation de son ex-femme Joana Sanz à ce reportage.

Condamné en première instance en février pour viol à quatre ans et demi de prison, Dani Alves est finalement sorti de la prison barcelonaise où il était détenu depuis plus d'un an. Le footballeur avait été accueilli par des huées des manifestants. Le tribunal de Barcelone a accepté sa remise en liberté dans l'attente de son procès en appel moyennant le paiement d'une caution d'un million d'euros, ainsi que le retrait de ses deux passeports espagnol et brésilien et l'interdiction de quitter l'Espagne. Il lui est également interdit d'approcher à moins d'un kilomètre du domicile ou du lieu de travail de la victime et d'entrer en contact avec elle. Le joueur doit pointer tous les vendredis au tribunal de Barcelone.

AS