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Rome: Nadal a remis les choses au point avant Roland-Garros

Rafael Nadal

Rafael Nadal - ICON Sport

Superbe vainqueur de Stefanos Tsitsipas (6-3, 6-4), Rafael Nadal s’est qualifié pour sa 11e finale à Rome, sa première sur terre battue cette année. Le timing est parfait avant Roland-Garros.

Comme après la fessée reçue en demi-finale de l’Open d’Australie (6-4, 6-2, 6-0), Stefanos Tsitsipas était un peu KO après avoir encaissé une défaite en deux sets face à Rafael Nadal, alors qu’il l’avait éliminé il y a pile une semaine à la Caja Magica de Madrid.

"La grosse différence, c’est la rapidité du court, lâchait-il. Je pense avoir joué les mêmes coups sauf que cette fois, il avait plus de temps pour me passer quand je venais au filet."

La différence d’altitude a changé la donne

Très juste. C’est fou ce que la différence d’altitude a changé la donne. Avec un peu plus de temps pour exécuter ses frappes, Rafael Nadal est redevenu le joueur quasi intouchable sur terre. Avec des défenses héroïques et une claque en coup droit impressionnante.

"Aujourd’hui, quand je frappais mon coup droit, ça ne revenait pas, disait Rafa Nadal. La semaine dernière, quand je l’attaquais, il avait une chance de s’en sortir avec son coup droit. Il ne fallait pas que cela se reproduise."

50e finale de Masters 1000

Battu en demi-finale à Monte-Carlo, Barcelone et Madrid, le Majorquin va donc de nouveau humer l’odeur d’une grosse finale. Au passage, ce sera sa 50e en Masters 1000. "Ce n’était pas un drame de m’arrêter en demi-finale, assurait-il. a fait partie du jeu. Parvenir en finale, ce n’est pas si incroyable. Ça rentre dans le processus par lequel je devais passer."

Rafael Nadal a confié avoir vécu des moments difficiles à son retour d’Indian Wells, quand son genou l’a de nouveau trahi. "A Monte-Carlo, mon énergie n’était pas très élevée. Mais la motivation est revenue petit à petit. Et, en conséquence, mon niveau de jeu aussi…"

Son adversaire dimanche est finale, est prévenu. Il s’agira du vainqueur de la deuxième demi-finale entre Diego Schwartzman et Novak Djokovic, qui démarrera à 20 heures. Si le Serbe fait respecter la hiérarchie, ce sera le 54e affrontement entre les deux champions. Et le huitième au Foro Italico. Un clasico quoi.

E.Salliot