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US Open: Djokovic ne se donne pas de limites pour améliorer le record de Grands Chelems

Après avoir égalé le record absolu de titres en Grand Chelem dimanche, Novak Djokovic veut désormais le détenir seul sans se fixer aucune limite sur le nombre de succès qu’il souhaite atteindre en Majeurs, qui resteront sa priorité numéro 1.

Novak Djokovic veut régner tout seul en haut de la légende du tennis. Le Serbe a égalé le record de victoires en Grands Chelems de l’Australienne Margaret Court, dimanche en s’imposant face au Russe Daniil Medvedev (6-3, 7-5, 6-3) à l’US Open. Son objectif désormais: devenir seul détenteur de ce record sans se fixer de limite.

"Je ne conçois pas de quitter ce sport si je suis encore au top"

"Enfant, mon objectif était de gagner Wimbledon et de devenir n°1, a-t-il rappelé à l’issue du match. Quand ça s'est produit, il a fallu que je m'en fixe d'autres, parce que chez les sportifs, les objectifs sont très importants pour se motiver, pour se fixer des axes de préparation clairs au quotidien, sur une semaine, afin de parvenir effectivement là où on voulait aller. Donc au fur et à mesure de ma carrière, je me suis fixé des objectifs de plus en plus élevés."


"Mais pour être honnête, je n'ai jamais trop pensé au nombre de semaines passées en tant que n°1 ou au record de titres du Grand Chelem avant il y a peut-être trois ans, poursuit-il. C'est alors que j'ai réalisé que je n'étais pas si loin du record de semaines en n°1 et que j'avais une chance d'atteindre le record de titres du Grand Chelem si je restais en bonne santé et si je continuais de bien jouer. Je me suis mis à croire que j'y parviendrais. Pour la suite, je ne me fixe pas d'objectif chiffré sur le nombre de Grands Chelems que je veux gagner avant la fin de ma carrière."

"Ils resteront mes tournois prioritaires et ça ne changera pas ni la saison prochaine, ni les saisons qui suivront tant que je suis en jambes."

Relancé sur une possible retraite, Djokovic renconnait penser à la question. "Bien sûr que de temps en temps, je me demande si j'en veux encore après tout ce que j'ai accompli, confie-t-il. Combien de temps encore sur le circuit? Bien sûr que j'ai ces questions. Mais vu mon niveau de jeu actuel, le fait que je remporte encore les plus grands tournois, je ne conçois pas de quitter ce sport si je suis encore au top."

Dimanche, le numéro un mondial a vécu comme "un soulagement" sa victoire après avoir fait le vide pendant 24 heures avant la rencontre pour ne pas se laisser submerger pour les questions et le doute. "C'est pour ça que je n'ai pas éclaté de joie, a-t-il confié. J'étais soulagé de voir son dernier coup droit s'arrêter dans le filet. Par respect, j'ai voulu aller au plus vite au filet pour lui serrer la main et échanger quelques mots. Et ensuite, ce que je voulais, s'était embrasser ma fille qui était assise dans la tribune, devant, juste en face de mon banc. Elle me souriait, à chaque fois que j'en ai eu besoin elle m'a envoyé de cette innocente énergie de l'enfance."

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"Dans les moments les plus stressants, en particulier dans le deuxième set, elle me souriait, me montrait son poing serré. Ma fille a six ans, mon fils neuf et ils étaient tous les deux là. Quand je suis devenu père, un de mes souhaits était que mes enfants puissent me voir remporter un tournoi du Grand Chelem et qu'ils soient en âge de réaliser. Je suis super béni que ce soit arrivé, ici et déjà à Paris."

NC avec ES avec AFP