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MotoGP (Qatar): "C’est ridicule", le gros coup de gueule de Zarco après le report des qualifs

En raison de la pluie tombée ce vendredi sur le circuit de Lusail au Qatar, plusieurs pilotes ont demandé à la direction de course de revoir le programme du Grand Prix. Une décision ayant provoqué la colère du Français Johann Zarco après le report des qualifications de la première course de la saison.

Ce week-end est synonyme d’ouverture de la nouvelle saison de MotoGP. Si les fans de deux roues attendent avec impatience le Grand Prix qui aura lieu ce dimanche, sur le circuit de Lusail au Qatar, le premier gros désaccord de la saison n’a pas tardé à avoir lieu. De base, il devait y avoir vendredi, les Essais libres 1, ainsi que les Essais. Puis samedi, les Essais libres 2, les qualifs et la course sprint. Mais ce programme a changé à cause de l'apparition de la pluie sur le circuit.

Suite à cela, des pilotes ont demandé une réunion auprès de la direction de la course afin de bouleverser le programme initial. Une initiative loin d’être appréciée par Johann Zarco.

"Des pilotes veulent bien rouler, mais ne veulent pas que ce soit la qualification ce soir. Ils disent que c’est dangereux. Mais quand c’est mouillé, c’est tout le temps dangereux de glisser", a lâché le Français au micro de Canal+.

"Personne n’a assez de courage pour dire les choses"

"Ils sortent l’excuse que si ça sèche, on ne voit pas si la piste a séché. Ils ont décidé de faire la qualif pour la Q2 demain, du coup peut-être à la place du FP2, ce sera la P1. Ils veulent quand même rouler ce soir pour savoir comment est la piste", a encore pesté Johann Zarco après le changement de programme. "C’est ridicule, ça arrange toujours ceux que ça arrange. Tout le monde suit car personne n’a assez de courage pour dire les choses. C’est dommage."

Le pilote de LCR Honda en a rajouté une couche, en faisant savoir que cette piste mouillée était l’occasion pour certains de performer: "Je comprends que c'était risqué pour les favoris de ne pas se qualifier. Mais pour ceux qui étaient plus en difficulté, c’était une occasion. C’était une première opportunité cette saison pour les équipes qui ne sont pas assurées de jouer le titre. C’est malheureux, sur des coups de tête de pilotes qui n’ont aucune remise en question, de subir des changements radicaux."

JO