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Basket: le manager du BCM Gravelines veut "tout faire pour finir la saison" après l'incendie de Sportica

Manager général du BCM Gravelines-Dunkerque, Romuald Coustre a partagé sa "sidération" ce mardi sur RMC, au lendemain de l'incendie qui a ravagé le complexe sportif Sportica. Le responsable apprécie l'élan de générosité et espère que son club pourra terminer la saison en Betclic Elite, même si l'avenir s'annonce incertain.

Le complexe sportif Sportica, qui abrite la salle du club de basket de Gravelines, est "parti en fumée". Ce mardi, au lendemain de cette triste scène, il ne reste pratiquement plus rien après ce terrible incendie. Invité de RMC, Romuald Coustre, manager général du BCM Gravelines-Dunkerque, a partagé sa "sidération".

Sportica était le "poumon de la ville"

"Il ne reste plus rien du tout, tout est parti en fumée et pas seulement la salle de basket", a indiqué Romuald Coustre alors que les pompiers sont encore sur place ce mardi. "Il y avait aussi une piscine, un dojo, un plateau multisport événementiel, une cafétéria..."

Le maire de Gravelines a évoqué d'un problème technique au niveau de la piscine, qui aurait déclenché les premières flammes. "Une enquête sera diligentée", a précisé le manager pour qui le complexe Sportica, construit en 1986, était le "poumon de la ville".

"La salle de basket a été inaugurée il y a quasiment 40 ans et le club est en première division depuis 1988", a précisé Coustre. "Tout le monde, autant les habitants de Gravelines que ceux de l'agglomération et de la région des Hauts-de-France, a un souvenir lié à Sportica parce qu'on y a nagé, vécu les premières émotions d'un match de basket professionnel ou fait une première compétition de judo."

"Il va falloir trouver un ou plusieurs points de chute"

Seuls les bureaux administratifs du club ont pu être sauvés. Dix-septième et avant-dernier en Betclic Elite, Gravelines aurait dû recevoir jeudi Paris Basketball, actuel deuxième. La rencontre n'aura pas lieu. "Il n'y a plus de ballons, de tenues, de matériel médical ou de musculation. Toute notre organisation est partie en fumée. Il va falloir travailler, dès à présent, pour essayer de trouver des solutions de repli sur nos infrastructures dans un premier temps", a commenté Coustre.

"Dans un deuxième volet, il faudra se remettre en état de fonctionnement en commandant tout le matériel dont a besoin une équipe de basket professionnelle pour travailler au quotidien", a poursuivi Romuald Coustre. "Le soutien est apprécié, l'élan de générosité qu'on a ressenti nous a donné beaucoup de force. La réalité, c'est qu'il faut pouvoir se déplacer et organiser la vie d'un club. C'est le plus compliqué. Il va falloir trouver un ou plusieurs points de chute, pour s'entraîner déjà."

Avec la trêve du Nouvel An, le BCM Gravelines-Dunkerque a désormais une quinzaine de jours "pour se retourner et trouver des solutions". "On va tout faire pour finir la saison", a voulu promettre Romuald Coustre, qui ne sait pas néanmoins "dans quelles conditions" l'exercice en cours pourra se terminer pour son club.

GL