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Affrontements lors de Brésil-Argentine: "Pas de place pour la violence", condamne Infantino

Le président de la Fifa, Gianni Infantino, a dénoncé mercredi les affrontements entre supporters, avant de critiquer la police, qui ont retardé de près de trente minutes le match entre le Brésil et l'Argentine, à Rio.

Inqualifiable. "Il n'y a absolument aucune place pour la violence dans le football, sur ou à l'extérieur du terrain", a écrit le président de la Fifa, Gianni Infantino, sur son compte Instagram.

"De tels événements", comme pendant la rencontre Brésil-Argentine qualificative pour le Mondial 2026, "n'ont aucune place dans notre sport ou société", poursuit le patron du football mondial.

Story IG d'Infantino
Story IG d'Infantino © Instagram

"J'appelle les autorités compétentes à assurer la sécurité (dans les stades)"

Avant d'infliger aux Brésiliens la première défaite à domicile de leur histoire en qualifications pour une Coupe du monde (1-0), les Argentins, menés par leur capitaine Lionel Messi, avaient regagné les vestiaires juste après les hymnes nationaux, lorsqu'une bagarre avait éclaté en tribunes avant d'être réprimée de manière musclée par la police militaire de Rio de Janeiro.

L'équipe argentine est ensuite revenue quelques minutes plus tard quand la situation s'est calmée en tribunes, et le coup d'envoi, prévu initialement à 21h30 au stade Maracana (00h30 GMT mercredi), a enfin été donné avec une demi-heure de retard.

"Sans exception, tous les joueurs, supporters, l'encadrement des équipes et les officiels doivent être en sécurité pour jouer et profiter du football, et j'appelle les autorités compétentes à s'assurer du respect de ce principe à tous les niveaux", a conclu Gianni Infantino.

La Fifa a expliqué ce mercredi n'avoir pas encore ouvert d'enquête disciplinaire, puisque l'instance doit recevoir et étudier le rapport détaillé du match, qui tarde à être envoyé.

S.I.E.M avec AFP