OM-Atalanta: "J’ai vu assez peu d’équipes en Serie A mettre autant en difficulté l’Atalanta", confie Johann Crochet

Des regrets et de l’espoir. Dominateur, l’OM n’a pas réussi à s’imposer face à l’Atalanta Bergame (1-1), jeudi lors de la demi-finale aller de la Ligue Europa. Mais la belle prestation marseillaise peut nourrir de grosses ambitions avant le match retour dans une semaine en Italie. Inconstants en championnat, les hommes de Jean-Louis Gasset ont malmené l’équipe Italienne, habituée au haut du tableau en Serie A depuis plusieurs saisons, comme rarement, selon Johann Crochet, spécialiste du football italien sur RMC Sport.

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"Ils ont pris cher sur tous les longs ballons vers Aubameyang"

"C’était loin d’être le meilleur match de l’Atalanta, mise en difficulté sur l’intensité et la force dans les duels", a-t-il confié dans l’After Foot sur RMC, jeudi. "J’ai vu beaucoup de bonnes choses du côté de l’OM. J’ai vu assez peu d’équipes en Serie A mettre en difficulté l’Atalanta sur ce plan précis (l'intensité et les duels)." Selon lui, les hommes de Gian Piero Gasperini n’ont pas joué à l’économie.

"Je pense qu’ils ont vraiment été gênés par ce qu’a proposé l’OM."

La sortie précoce de Sead Kolasinac (17e) a donné un petit coup de pouce aux Marseillais avec le repositionnement de Marten de Roon dans l’axe gauche de la défense. "C’est très compliqué, notamment sur la vitesse", note Johann Crochet. "Il y avait un décalage clair entre tous les joueurs de l’OM et De Roon. Il faudrait peut-être trouver une autre option la semaine prochaine. Tu ne pourras pas te présenter avec cette ligne défensive côté gauche. "

Il s’attend à un match indécis jeudi prochain en Italie. "J’ai vu l’Atalanta faire bien mieux mais le plan de l’OM était très intéressant, je ne sais pas s’ils réussiront à le faire à Bergame. L’Atalanta est 6e de Serie A, elle a perdu des matchs. Ils (les Italiens) ont pris cher sur tous les longs ballons vers Aubameyang en termes de vitesse et de rapidité d’exécution. Ce qui a été problématique, c’est que le milieu de terrain était vide dans les transitions."