D1 Arkéma: les pistes d'Aulas pour développer la professionnalisation du foot féminin en France

Bien installé au sein de la Fédération Française de football, dont il est le vice-président, Jean-Michel Aulas entend bien donner un grand coup de balai pour promouvoir et développer le football féminin. Si la saison 2023-2024 marque un profond changement avec la restructuration des championnats (une poule unique en D2, création d'une D3) et l'instauration de play-offs en fin d'année, il reste encore beaucoup de travail pour combler le retard pris par rapport aux concurrents européens (Angleterre, Espagne).

"Nous avons créé la Ligue professionnelle féminine, qui me motive formidablement pour créer des structures qui nous permettrons d'être l'une des premières ligues professionnelle féminine en Europe", prévient l'ancien président de l'OL dans un entretien sur Canal+.

Vers un championnat à 14 clubs ?

Jean-Michel Aulas espère que les play-offs de fin de saison, qui concernent les quatre meilleures équipes du classement, va relancer la compétitivité d'un championnat qui n'a connu que deux champions sur les 17 dernières années (Lyon à 16 reprises, le PSG en 2021). "Notre objectif est qu'il y ait six équipes compétitives. Notre objectif est d’aller vers 14 clubs en D1 Arkema. Ça permettrait à de très grands clubs du football masculin de rejoindre le championnat. On sait que, par exemple, quand il y a un OM-PSG, il y a la certitude d’avoir de l’affluence dans les stades et de l'audimat."

Une piste validée par Amandine Miquel, qui donne une première piste pour combler le retard pris ces dernières années. "La priorité est de rendre ce championnat plus attractif. Il faut qu'il y ait un beau rendu à la télévision pour qu'il y ait davantage de monde qui se déplace. Ce sera la première étape", a prévenu l'entraîneure de Reims.