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Comment se passe le voyage de la flamme sur le Belem? Le commandant et un éclaireur racontent

jeux Olympiques Paris 2024
Accompagnée d'une quinzaine d'éclaireurs et d'un équipage aguerri, la flamme olympique accompagne le quotidien de l'emblématique trois-mâts lors de sa traversée de la Méditerrannée.

Un voyage olympique. Parti d'Athènes le samedi 27 avril, le trois-mâts Belem a pour mission de transporter la flamme olympique jusqu'en territoire français, à Marseille, où son arrivée est attendue le mercredi 8 mai. Quelque 150.000 personnes sont attendues sur le Vieux-Port de la ville pour l'événement et le nageur Florent Manaudou sera le premier relayeur français qui réceptionnera la flamme.

Ce mercredi 1er mai, BFMTV a pu s'entretenir avec Aymeric Gibet, commandant du Belem, qui fait état de son honneur de transporter la flamme olympique.

"Elle va super bien, elle a déjà fait beaucoup de choses avec nous, elle mange avec nous, elle a été à côté de la barre, elle a été dans la timonerie, on a encore plein de choses à lui faire faire à cette flamme. Elle apprécie, si elle pouvait parler, elle dirait que c’est un super beau voyage", assure-t-il.

"Il faut ramener la flamme à Marseille"

En plus de l'équipage de cet emblématique navire figurent une quinzaine d'éclaireurs, dont la mission est de prendre soin de la flamme olympique. Parmi eux, Yassine Nassah, un habitant du quartier marseillais de la Rose. "C’est une vraie chance je m’en rends compte tous les jours. Je prends la place de beaucoup de jeunes et c'est une fierté pour moi de les représenter", dit-il.

Lui qui était complètement étranger au monde de la navigation se réjouit d'avoir pu apprendre les rudiments auprès d'un équipage aguerri. "Je n’y connaissais rien du tout, j’ai tout appris avec un équipage formidable, c’est vraiment bienveillant, on ne peut qu'apprendre et s’améliorer", dit-il.

Après un premier moment fort vécu lors du passage du détroit de Corinthe, le Belem se dirige désormais vers le détroit de Messine, au sud de l'Italie, où il devrait être confronté à une mer un poil plus agitée. Pas de quoi rebuter Yassine, qui se dit prêt à affronter les éléments.

"Je pense être prêt mais il y a un peu de pression qui monte, si le capitaine nous prévient ce n’est pas pour rien. On n’a pas le choix, il faut ramener la flamme à Marseille", termine-t-il. Grâce à plusieurs applications, il est possible de suivre son trajet en temps réel.

Le lendemain de l'arrivée de la flamme olympique dans la cité phocéenne débutera le relais olympique dans la ville avec des passages prévus à la basilique Notre-Dame de la Garde ou au Stade Vélodrome. La flamme traversera ensuite l'ensemble du pays.

https://twitter.com/Hugo_Septier Hugo Septier Journaliste BFMTV