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"Il ne manque plus que nous": les Bleues du rugby à 7 en quête d'une première médaille d'or à Hong Kong

Anne-Cécile Ciofani lors de Canada-France, en février 2024

Anne-Cécile Ciofani lors de Canada-France, en février 2024 - DON MACKINNON / AFP

Après avoir dominé la Nouvelle-Zélande et l'Irlande, la France a décroché son ticket pour les demi-finalesdu tournoi de Hong Kong. Les Bleues affronteront les États-Unis en demi-finale dimanche pour tenter de décrocher la première médaille d'or de leur histoire, à moins de quatre mois des Jeux de Paris 2024.

On les avait quittées le visage fermé après leur large victoire sur les Sud-Africaines (53-0) pour la 5ème place du tournoi de Los Angeles, le 3 mars dernier. Les Bleues du rugby à 7, déçues de leur contre-performance et notamment de leur élimination face aux Canadiennes (19-28) en quart de finale, sont reparties très fort au tournoi de Hong Kong depuis ce vendredi.

Avec quatre matchs gagnés, les Bleues ont décroché leur ticket pour les demi-finales après leur large victoire contre l'Irlande en quarts, samedi matin (31-7). Les joueuses de David Courteix semblent s'être remobilisées depuis leur tournée nord-américaine. "On s'est pris quelques claques sur les tournois précédents, confirme la serial-marqueuse Anne-Cécile Ciofani. On a tiré énormément de leçons des années passées et des matchs perdus. Aujourd'hui, on a passé un cap mental."

Prendre exemple sur les "garçons"

Séraphine Okemba poursuit: "On relève la tête à chaque fois. Quand on porte le maillot de l'équipe de France, ce n'est pas pour rester la tête baissée. On joue avec le cœur, avec agressivité et on donne tout à chaque fois pour aller le plus loin possible." L'avant tricolore n'a pas peur de le dire : "Ce serait énorme pour nous de gagner ici à Hong Kong !" Surtout à quatre mois des Jeux olympiques à Paris.

Et pour cela, les Françaises se sont inspirées de l'or décroché par les Bleus à Los Angeles. "Les garçons ont aussi pas mal galéré ces dernières années, rappelle Anne-Cécile Ciofani. Nos parcours sont assez similaires à ce niveau-là. Ils ont franchi un cap énorme, on était hyper heureuses pour eux et en même temps très frustrées parce qu’on s’est dit 'Punaise ! Il ne manque plus que nous pour que les deux équipes de France brillent au meilleur niveau'. Ils nous ont montré la voie et on s'attèle à chaque match à les rejoindre à la première place."

Winny Claret