Euro volley: les Bleus ont peu dormi après la raclée infligée à l’Italie

Les lendemains de victoire sont difficiles à encaisser parfois. Quelques heures seulement après leur démonstration en quarts de finale de l’Euro de volley contre l’Italie, Laurent Tillie et ses troupes ont pris le train pour Paris où se déroulera leur demi-finale contre la Serbie.

A voir Laurent Tillie souffler en prévision du trajet qui les attend, on se dit que la nuit a été courte. "Je n’ai pas réussi à dormir, c’était une petite nuit, 2h maximum. Trop d’excitation, alors je n’ose même pas imaginer pour les joueurs", a souri le sélectionneur.

"Dur de dormir après un match comme ça"

Le stratège Benjamin Toniutti confirme: "Je n’ai pas très bien dormi, j’ai très peu dormi. Keke (Kevin Tillie) ne fait que ronfler, du coup je ne peux pas dormir", a plaisanté le passeur des Bleus sous le regard hilare de son coéquipier. "Mais quel mytho!", lui a rétorque ce dernier, fils de Laurent Tillie. "En vrai, c’est dur de dormir après un match comme ça", reprend plus sérieusement Toniutti. Dans le train qui file à toute vitesse en direction de la capitale, pour les deux matchs qui pourraient conduire les Bleus vers le titre, le bondissant Stephen Boyer a pris ses quartiers, au calme. 

Extraordinaire dans un Hall XXL de Nantes surchauffé, l’ancien pointu de Chaumont a éteint la réception italienne avec deux séries extrêmement importantes au service (9 aces au total, fait rarissime) dans les premier et troisième set, convertissant au passage la bagatelle de 15 attaques. Moins en verve le lendemain, et c'est logique, l’attaquant de Vérone digérait encore le contrecoup de la veille. "Il faudra peut-être mettre encore plus d’intensité pour aller au bout", pensait-il avant la Serbie. Voilà qui promet un joli feu d’artifice en demies, vendredi. Mais en attendant, repos!