Affaire Rubiales: la fédération aurait tenté de fabriquer de fausses preuves contre Jenni Hermoso

L’enquête judiciaire avance sur l’affaire Rubiales. Selon Mundo Deportivo, Patricia Perez, cheffe de presse de la Fédération espagnole, a dénoncé les pressions qu’elles et Jenni Hermoso auraient subi pour admettre que le baiser de Luis Rubiales, ancien président de la Fédération espagnole de football (RFEF), était consenti, lors de son audition devant la cour nationale comme témoin.

Harcelée par ses supérieurs

La responsable de l'équipe de presse explique que ces pressions ont été exercées par des responsables de la RFEF et de l'ancien président de la RFEF lui-même, Luis Rubiales. Elle a dit s‘être sentie harcelée pour faire en sorte que la footballeuse approuve une déclaration du baiser consenti.

La responsable de la communication assure être restée enfermée pendant trois heures dans un bureau lors d'une réunion avec ses supérieurs et Luis Rubiales lors de laquelle ils auraient tenté de fabriquer de fausses preuves.

Baiser forcé, l'incroyable déni du patron du foot espagnol

16:44

Plusieurs joueuses de l'équipe nationale Alexia Putellas, Irene Paredes et Misa Rodríguez témoigneront ce lundi, devant le juge d'instruction sur les pressions qu’elles auraient également reçues de l'ancien président de la Fédération espagnole de football et de son entourage. Alexia Putellas et Misa Rodríguez suivaient Jenni Hermoso dans la file de joueuses sur le podium après leur titre mondial décroché le 20 août dernier. Leur témoignage sur la scène du baiser forcé sera donc particulièrement attendu.