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Les porte-drapeaux? Karabatic vote pour Manaudou, Lavillenie et l'équipe de France féminine de hand

jeux Olympiques Paris 2024
Invité d'Apolline Matin sur RMC ce mardi, Nikola Karabatic (39 ans), triple champion olympique avec l'équipe de France de handball (2008, 2012, 2021), donne ses trois favoris pour les porte-drapeaux français lors des JO de Paris 2024.

Il aurait pu être un candidat très crédible pour défiler en tête du cortège de l'équipe de France, le vendredi 26 juillet prochain lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Mais Nikola Karabatic, triple champion olympique avec l'équipe de France de handball (2008, 2012, 2021), a officiellement déclaré la semaine dernière qu'il ne sera pas l'un des porte-drapeaux français.

"Ils incarnent les valeurs et l'esprit olympique et ils sont très sympas"

Il avait appris que sa candidature ne serait pas proposée au CNOSF par son président de Fédération (Philippe Bana) même s'il assure que cela n'était pas dû aux critères éthiques d'éligibilité, qui semblaient l'écarter de la course en raison de sa condamnation pour "complicité d'escroquerie" en 2017 en raison de paris suspects effectués sur une défaite de son club de Montpellier à la mi-temps d'un match de championnat.

Invité d'Apolline Matin sur RMC ce mardi matin, Nikola Karabatic n'est pas revenu sur son cas personnel. Il a, en revanche, cité les noms de ses trois favoris pour les deux heureux bénéficiaires de cet honneur (un homme et une femme). "Du côté des garçons, j'ai une affection pour Florent Manaudou (natation) et Renaud Lavillenie (perche) qui m'ont fait vibrer, que j'ai côtoyés. Ils incarnent les valeurs et l'esprit olympique et ils sont très sympas."

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14:55

"Côté filles, pour innover un peu, pourquoi pas mettre un collectif en avant avec les handballeuses derrière leur capitaine (Estelle Nze Minko, NDLR). Pour mettre en avant un collectif et les sports collectifs qui ont vraiment brillé à Tokyo."

Le plus gros palmarès de l'histoire du handball français, qui arrêtera sa carrière après les JO, explique ne pas avoir échangé avec ses favoris pour le porte-drapeau. "Non. On se parle sur les réseaux, on s'échange des messages d'encouragement, on se suit. Les JO, c'est l'occasion de se rencontrer. Tous les athlètes rêvent d'être au village où tu renontres les athlètes que tu suis dans les journaux le reste de l'année."

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